Des hauts fonctionnaires du Japon, des États-Unis et de la Corée du Sud ont convenu ce jeudi d’intensifier la pression sur la Corée du Nord afin de persuader l’État communiste d’abandonner le développement d’armes nucléaires.
Faire renoncer la Corée du Nord à ses armes nucléaires est depuis de longues années le casse-tête auquel se confronte la diplomatie internationale. Le vice-Secrétaire d’État américain Antony Blinken a pourtant affirmé, après l’entretien avec ses homologues japonais et sud-coréens, que leurs intentions n’avaient pas changé. « Nous n’accepterons pas la Corée du Nord comme une puissance nucléaire et nous n’accepterons pas que la Corée du Nord possède des armes nucléaires », a déclaré M. Blinken. « Nous nous concentrons à augmenter la pression sur la Corée du Nord avec un seul but : la ramener à la table des négociations en toute bonne foi. Dénucléarisation, tel est l’objectif ».
Pour le vice-Ministre des Affaires étrangères japonais, Shinsuke Sugiyama, les récents tests de la Corée du Nord visant à démontrer la portée de ses missiles et sa capacité nucléaire élèvent encore davantage le niveau de menace. « Nous devons réagir différemment que dans le passé » indique-t-il.
Les représentants présents ont revu les sanctions et la défense antimissile déjà en place, mais n’ont pas élaboré de nouvelles mesures autres que les sanctions en cours à l’ONU ni d’éventuelles mesures supplémentaires distinctes aux trois pays.
La Corée du Sud a toutefois annoncé ce jeudi son intention de relancer les négociations avec le Japon sur un accord militaire de partage des renseignements afin de mieux faire face aux menaces provenant de la Corée du Nord.