L’entreprise française Navya a annoncé mardi son intention d’exporter ses bus sans chauffeur jusqu’au Japon d’ici le printemps prochain.
Navya, en collaboration avec le groupe Soft Bank, souhaiterait desservir des centres commerciaux, aéroports ou encore des cités universitaires japonaises via des navettes à basse vitesse qui fonctionneraient sur des itinéraires fixes.
Une fois l’itinéraire fixe enregistré, le bus, d’une capacité de 15 passagers, mémorise le trajet exact et le reproduit. Dans le cas où quelque chose obstruerait soudainement la route, les capteurs du véhicule lui permettent de freiner automatiquement. Actuellement, un total de 30 bus sans conducteur circulent dans 7 pays différents, dont la France, les États-Unis ou la Suisse.
Le but à terme serait de relier d’ici 2020 les stations de métro de Tôkyô aux sites olympiques et paralympiques grâce à ces bus sans conducteur.