En vue des prochaines élections générales de 2018, les différents partis émettent leurs propositions, notamment sur l’éducation. Le coût de l’éducation au Japon revient cher et engendre de l’élitisme, ce qui peut être un réel problème de société. L’éducation a un rôle crucial à jouer dans le développement d’une nation et ne devrait donc pas être réservée à une catégorie de personnes.
Les partis politiques japonais commencent à afficher les différentes thématiques des leurs programmes. L’éducation est particulièrement abordée pour les coûts qu’elle engendre aux familles. En effet, pour un cursus dans le public, les japonais payent en moyenne 8,4 millions de yens (environ 67 000€) et 11,6 millions de yens (environ 93 000€) dans le privé par enfant. Un coût que certaines personnes dans le besoin ne peuvent pas payer. A cet effet, le Parti libéral démocrate propose un abaissement de ces frais alors que l’opposition propose une gratuité totale de l’école publique.
Mais se pose la question du financement, qui pourrait alors se répercuter sur les générations à venir. Le coût non négligeable, est estimé à 4,1 billons de yens. Des propositions de financement sont envisagées comme une assurance sociale, en augmentant les charges sociales des employeurs et employés. Des économies seront aussi faites dans les régions et des taxes seront ajoutées. Faire de l’enseignement gratuit n’a pourtant pas que des avantages : Des personnes sans aucunes motivations seront acceptées dans les universités pour gonfler les effectifs et les écoles privées qui, face à une concurrence rude et à une baisse de la jeune population, pourraient se voir fermer leurs portes.