Le Japon est considéré comme le pays des « super-centenaires », où plus de 20% de la population est âgée de plus de 65 ans. Face à un taux de natalité en déclin, le ministère japonais de la Santé prévoit que d’ici à 2060, la population du pays devrait décroître de plus de 40 millions de personnes. L’idée de l’immigration est de plus en plus plébiscitée.
Avec la diminution des actifs, qui paient des taxes pour soutenir une population âgée croissante ayant besoin de pensions et de services de santé, l’économie japonaise est confrontée à un défi sans précédent. Le Premier ministre Shinzô Abe a tenté d’encourager davantage les personnes âgées et les femmes à se joindre à la main-d’œuvre. Pourtant, les observateurs extérieurs soutiennent que l’immigration à grande échelle fournirait une solution plus évidente à la crise du travail et aux problèmes démographiques actuels.
L’attitude du Japon envers le monde extérieur n’a rien de nouveau, la classe politique du pays maintient depuis de nombreuses années une barrière imposante à l’influence étrangère. En 2005, Hidenori Sakanaka l’ancien directeur du Bureau d’immigration de Tôkyô, avait lancé un plan où le Japon accepterait 10 millions d’immigrants sur une période de 50 ans. Peu de personnes ont soutenu l’idée et le projet a été abandonné.