Le Japon a lancé mercredi une étude sur la question de savoir si certains des coraux ont été illégalement prélevés par des pêcheurs chinois au large de ses rivages pour être vendus et utilisés dans la fabrication de bijoux.
L’agence d’investigation des pêches utilisera très prochainement une caméra sous-marine pour vérifier l’état du corail au large de Kyûshû. L’enquête vise également à trouver des preuves, telles que des traces de filets de pêche éventuellement utilisés pour le braconnage de coraux, a déclaré un responsable. En 2014, la Garde côtière japonaise a signalé une augmentation du nombre de bateaux chinois pêchant le corail dans les eaux territoriales nippones et révélant une étude similaire l’année suivante près des îles du sud d’Ogasawara et d’Okinawa.
Utilisé comme ornements et bijoux, le corail rouge, une espèce de corail qui est généralement rouge, rose ou blanc, et qui prend des années de croissance, est très populaire dans certaines parties de l’Asie. Pour contrer le braconnage des coraux, le gouvernement en 2014 a révisé les lois sur la pêche illégale dans la zone économique exclusive du pays (ZEE) et a triplé les amendes maximales à 30 millions de yens (270 000 dollars). Le mois dernier, le Japon a arrêté un capitaine chinois au large de la préfecture de Nagasaki pour avoir violé la loi sur les pêches après que de précieux coraux aient été retrouvés à bord de son navire, selon l’agence.