Vous connaissez sans doute Honda, le premier japonais être entré en Formule 1 comme motoriste et qui effectua un retour dans la discipline en 2006 après le rachat de l’équipe BAR. Toyota qui a monté sa propre structure en 2001 avec le prototype TF101. Sans oublier, Super Aguri Racing qui est actuellement en grandes difficultées financières malgré des débuts courageux en 2006 avec une vieille monoplace Arrows…
Le Japon reste fortement impliqué en Formule 1, par ces motoristes et surtout par la présence du manufacturier de pneumatiques Bridgestone, mais celà ne se limite pas qu’à ça…
D’autres constructeurs ont tenté l’aventure F1 tant bien que mal… Commençons par les motoristes avec la firme Yamaha, fort connue pour ses motos, ses quads et ses pianos. Yamaha a été impliqué en Formule 1 de 1989 à 1997, en rebadgeant des moteurs Judd pour le compte d’Arrows, Jordan, Zakspeed, Brabham et Tyrrell sans trop de succès…
Subaru, le constructeur impliqué en WRC via ses Impreza préparés par Prodrive tenta lui aussi la F1 en badgeant des moteurs Motori Moderni pour le compte de Coloni. Le moteur ne fera jamais une saison et se révèlera peu compétitif…
Mugen-Honda, le tuner officiel du motoriste Honda assura l’interim de 1992 à 2000, année du retour des moteurs Honda en Formule 1. Les moteurs Mugen remporteront 4 victoires avec Ligier et Jordan. Mugen a équipé les équipes Footwork, Ligier, Prost Grand Prix, Lotus et Jordan.
Il y a eu aussi la mystérieuse compagnie Asiatech qui avait repris la license du bloc Peugeot A20. Ce fameux moteur qui provoqua une cinquantaine de casses et surtout beaucoup de tourments à l’écurie Prost Grand Prix. Le moteur équipa Arrows et Minardi avec comme meilleure résultat : La cinquième position de Mark Webber chez lui en Australie avec sa Minardi lors du Championnat 2002.
Du côté des écuries, on a vu des équipes comme March renommée en Leyton House et Arrows en Footwork du nom de puissantes compagnies nippones. Certains pilotes, comme le fameux Taki Inoue dépourvu de talent, étaient spécialement engagé pour alléger la facture d’un moteur ou pour faire de la publicité à un sponsor. Ce fut le même scénario pour Shinji Nakano chez Prost Grand Prix où il avait été engagé pour alléger la facture du moteur Mugen-Honda.
De petites équipes comme Kojima, Super Aguri Racing ou Maki firent également leurs apparitions dans la discipline…
Le Japon fut également un grand sponsor, on a pu voir de nombreuses sociétés nippones ou asiatiques venir en Formule 1 par l’intermédiaire des japonais. On peut citer : La Fuji TV pour la retransmission et le parrainage du Grand Prix du Japon, le groupe Matsuhita Electronics plus connue sous le nom de Panasonic qui est le sponsor titre de l’équipe Toyota, les bougies d’allumage NGK qui est un partenaire de l’écurie Honda Racing F1 Team mais aussi de Super Aguri Racing, Mild Seven de la Japan Tobacco qui fut sponsor d’Ukyo Katayama ainsi que de Benetton et de Renault, le pétrolier ENEOS, la société de fret aérien Footwork, etc…
Avec l’essor du Japon, on peut s’attendre à voir arriver des sponsors coréens (le constructeur Hyundai étudie la possibilité de venir en Formule 1) et chinois dans un futur proche.
Source : www.fanaticf1.com