Au Japon, MySpace et Facebook ne dominent pas le marché des réseaux sociaux. Les deux mastodontes anglo-saxons parviennent à peine à exister en face d’un petit acteur local : Mixi. Selon Alexa, il est aujourd’hui le cinquième site le plus visité au Japon, derrière notamment Yahoo, Google et YouTube.
C’est en 1997 que Kenji Kasahara, alors étudiant en école de commerce, monte comme projet d’études un site d’offres d’emploi qu’il baptise Find-job.net. Achevé en 1999, le site ne décolle pas. Au cours du premier mois d’existence, Find-job ne parvient même pas à convaincre un seul client de passer une annonce sur le site. Rapidement Kenji Kasahara comprend comment trouver des annonceurs. Cependant, au terme de quelques années d’exploitation, il comprend que même s’il parvient à convaincre des annonceurs d’utiliser son site, il lui manque toujours un atout de taille : un trafic conséquent.
Pour drainer les visiteurs jusqu’à Find-job, Kenji Kasahara a l’idée de créer un réseau social professionnel. En 2003, le phénomène commence alors à prendre de l’ampleur aux Etats-Unis, mais reste inconnu dans l’archipel nippon. Le jeune entrepreneur y voit un bon moyen de fédérer l’audience qu’il recherche, essentiellement composée de jeunes actifs. C’est ainsi que naît Mixi, en février 2004, dans le but de fédérer cette cible.
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