Dans la revue de presse du vendredi 23 février, nous allons aborder les sujets suivants : record de saisie d’or de contrebande, le toit du réacteur n°3 de Fukushima terminé, un 1er anniversaire mitigé pour le Premium Friday et un projet pour mettre en avant les brasseuses de saké.
Record pour l’or de contrebande
2017 a marqué un record pour la saisie d’or de contrebande puisque ce n’est pas moins de 6 236 Kg qui ont été saisis par les douanes japonaises au cours de l’année. Au prix de l’or cette année-là, cela représente plus de 210 millions d’euros qui sont entrés dans l’Archipel sans être taxés. Les cas ont explosé depuis 2014 et l’augmentation de la taxe à la consommation de 5% à 8%. Seulement 12 cas ont été recensés en 2013, 119 en 2104 mais 1 347 en 2017. La grande partie de l’or importé illégalement l’est par la voie des airs en provenance de Corée du Sud, Hong Kong et Taiwan.
Un toit pour le réacteur n°3 de la centrale de Fukushima
L’installation d’un toit sur le réacteur n°3 de la centrale de Fukushima s’achevée le 21 février. L’ouvrage en demi-cercle de 57 m de long pour 23 de large et pesant 55 tonnes avait été commencé en juillet 2017. Il remplace le toit original lourdement endommagé par une explosion d’hydrogène après l’accident de mars 2011. Grâce à ce toit, TEPCO devrait pouvoir commencer à retirer le combustible encore présent dans le bâtiment. L’opération pourrait commencer dès l’automne.
Un 1er anniversaire difficile pour le Premium Friday
Le Premium Friday fête sa première année malgré un succès mitigé. L’initiative devait permettre aux employés de terminer plus tôt le dernier vendredi du mois et ainsi soutenir la consommation. Mais selon une enquête menée par le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, seulement 11% des 2 000 personnes interrogées ont affirmé pouvoir finir plus tôt alors qu’ils sont 90% à connaitre le programme. De nombreux efforts restent donc à faire comme l’indique l’économiste Takayuki Miyajima : « il est essentiel de promouvoir des reformes sur la façon de travailler comme en créant un environnement permettant aux salariés de sortir plus tôt du travail ».
Un projet pour aider les brasseuses de saké
La fabrication du saké est un monde dominé par les hommes et moins de 50 brasseries à travers le pays sont dirigées par des femmes. Afin de mettre en lumière la travail de 12 d’entre elles, un projet de financement participatif a été lancé et a déjà largement dépassé son objectif alors qu’il reste encore plus d’un mois pour la campagne. Chaque saké produit, simplement nommé de n°1 à n°12, a pour thème « le type d’homme que l’on aimerait voir boire ce saké » alors qu’il est illustré et décrit sur l’étiquette de la bouteille.