Dans la revue de presse du mardi 27 mars, l’entrée dans une nouvelle phase de vieillissement de la population, des études sur la prévention d’une éruption du mont Fuji, la fermeture d’une oasis dans les dunes de Tottori pour lutter contre l’extinction d’un coléoptère et l’ouverture d’un cours sur le saké.
Les enjeux du “super-vieillissement”
On avait entendu parler de la population vieillissante du Japon, mais l’Archipel entrerait à présent dans une nouvelle phase, celle du “super-vieillissement”. Ils étaient 17,70 millions au premier mars. Les citoyens âgés de 75 ans et plus dépassent à présent le nombre de leurs benjamins entre 65 et 74 ans, selon un article publié dans la Nikkei Asian Review. Si les retraités qui peuplent actuellement le Japon sont pour la plupart encore valides et en bonne santé, et que cette spécificité démographie a encore peu affecté l’économie, les perspectives futures sembleraient moins roses selon l’article. D’ici 2025, les 75 ans et plus devraient être 50% plus nombreux que les séniors de la tranche 65-74 ans.
Et si le Fuji entrait en éruption ?
Le Conseil Central de Gestion des Catastrophes auprès du premier ministre japonais va lancer la première étude détaillée sur le plan d’évacuation en cas d’une éruption du mont Fuji. Parmi les risques à prendre en compte, les cendres volcaniques qui pourraient atteindre la zone métropolitaine de Tôkyô. Haut de 3 776 mètres, le volcan iconique de l’Archipel aurait connu sept grandes éruptions à travers les siècles, dont la dernière en 1707, connue sous le nom de Éruption de Hôei. La fumée aurait atteint 20 000 mètres de hauteur.
L’oasis des dunes de sable de Tottori fermée au public
Les joueurs de Pokemon Go et autres visiteurs des dunes de Tottori ne seront plus autorisés à accéder à la fameuse oasis. En cherchant des créatures virtuelles, les joueurs auraient presque anéanti une espèce rare de cicindèle, un coléoptère tigré répondant au nom de cylindela elisae. La population a atteint un nombre critique après le lancement de l’application géolocalisée en 2016. La restriction de l’accès à l’étang de 3 500 m² a été confirmée ce 26 mars, malgré l’impact à prévoir sur le tourisme.
Un cours sur le saké à l’université de Niigata
À partir de la rentrée d’avril, l’université de Niigata, dans le nord-ouest du Japon, ouvre un nouveau cours sur le saké. Un enseignement qui traitera de l’histoire locale de la spécialité alcoolisée, de sa culture et de ses méthodes de production. Les buts sont de préparer le terrain pour un nouveau domaine de recherche académique et former une nouvelle génération d’entrepreneurs et de maîtres brasseurs.