Dans la revue de presse du lundi 18 juin, nous allons aborder : une base de données centralisée sur les résidents étrangers pour empêcher l’immigration illégale, le partage des coûts du désarmement nucléaire en Corée du Nord, des uniformes unisexes dans les écoles et un quatuor à cordes fait de débris du tsunami de 2011.
Base de données sur les résidents étrangers
Le gouvernement prévoit d’introduire un système pour centraliser les informations sur les résidents étrangers, dans le but d’empêcher les séjours illégaux. Une vigilance accrue en particulier pour les dépassements de durée de séjour autorisée. Les informations liées au travail, au règlement des taxes ou au statut matrimonial, actuellement gérées séparément, seront regroupées dans une base de données commune.
Tôkyô prêt à partager les coûts de la surveillance nucléaire
Le premier ministre Shinzô Abe a déclaré ce samedi que le Japon était prêt à partager le coûts des inspections de l’Agence internationale de l’Énergie Atomique. L’agence doit surveiller et vérifier que le désarmement nucléaire de la Corée du Nord est mené à bien. « Il est tout à fait naturel que le Japon endosse les coûts pour pouvoir bénéficier d’une paix future« , a déclaré Shinzô Abe.
Uniformes unisexes
De plus en plus d’écoles japonaises adoptent des uniformes unisexes. Les écoles veulent ainsi marquer une tolérance accrue envers les élèves LGBT. Au lycée Kashiwanoha, qui a ouvert en avril dans la ville de Kashiwa, près de Tôkyô, les élèves peuvent choisir de porter jupe ou pantalon, mais aussi des rubans sur leur veste, quel que soit leur genre. L’uniforme reste quand à lui très apprécié des parents et des élèves.
Des instruments faits des débris du tsunami pour un quatuor à cordes
Un quatuor à cordes dont les instruments ont été créés à partir de débris du tsunami de mars 2011 s’est produit à Vienne dans l’église Minoriten ce samedi. L’ensemble Tsunami Violin Projet est composé de musiciens japonais et autrichiens. Le groupe espère ainsi transmettre le ressenti des personnes victimes de la catastrophe et partager des valeurs d’entraide.