Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a été pressé hier de démissionner par des députés de son propre camp, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite), après la récente débâcle électorale de la coalition au pouvoir. Affaibli et de plus en plus impopulaire, il paie une série de bévues et de scandales financiers depuis son entrée en fonction en septembre 2006. Visiblement mal à l’aise, Shinzo Abe a réaffirmé qu’il ne démissionnerait pas mais sa situation semble intenable. D’autant que l’opposition de centre-gauche, sortie triomphante du scrutin, s’est officiellement emparée hier du Sénat.
Source : Lesechos.fr