En 2011, un Japonais aura en moyenne sur lui deux porte-monnaie électroniques à puce sans contact, dans son téléphone portable ou sous forme de carte en plastique, selon une étude publiée mercredi par l’institut d’études économiques nippon Yano.
Plusieurs entreprises des télécoms (NTT DoCoMo), des transports (trains, métros, avions), de la distribution (supérettes Seven-Eleven, supermarchés Aeon) ou de la finance (comme les banques Mitsubishi UFJ, Sumitomo ou les sociétés de crédit JCB et Toyota Financial) ont lancé au Japon ces dernières années des porte-monnaie ou cartes de crédit électroniques à puce sans contact.
Quelque 52,5 millions de cartes virtuelles avaient déjà été émises à fin mars par la dizaine d’acteurs en place, a précisé Yano dans une étude publiée mercredi.
L’institut prévoit presque un doublement d’ici mars 2008 à 96,89 millions, puis un quasi-quintuplement à 248 millions à l’horizon mars 2011, soit l’équivalent de deux par personne, la population nippone devant s’établir à cette date à environ 125 ou 126 millions d’habitants.
Ces modes de règlement nouveaux connaissent une popularité grandissante au Japon du fait notamment de leur intégration dans les téléphones portables, de leur simplicité d’emploi (il suffit d’effleurer la caisse enregistreuse pour payer) et des services qui y sont généralement associés.
Les porte-monnaie des compagnies ferroviaires sont par exemple adossés à leurs titres de transport multi-trajets, de sorte que la même carte ou le même téléphone sert à la fois à franchir les portiques des trains et métros et à acheter un journal au kiosque sur le quai.
Un même téléphone peut en outre contenir un ou plusieurs porte-monnaie électroniques sur la même puce inamovible.
La puce sans contact Felica de Sony devient en outre une fonction standard dans les terminaux proposés par les opérateurs locaux, ce qui incite fortement à l’usage. D’autant qu’au Japon les vols de mobiles sont rares.
Source : cyberpresse.ca Agence France-Presse