Dans cette revue de presse du vendredi 5 octobre, nous aborderons : la relocalisation de la base d’Okinawa soutenue par le ministre de la Défense, le nombre record de maltraitance d’enfants, les dépenses nationales pour les Jeux Olympiques et un aquarium hanté à Tôkyô.
Le ministre de la Défense s’attache à la relocalisation de la base d’Okinawa
Ce jeudi, le nouveau ministre de la Défense, Takeshi Iwaya a annoncé qu’il poursuivrait le projet de déplacer une importante base militaire américaine à Okinawa vers un autre endroit du département. Le ministre Iwaya a souligné que le danger actuel posé par la base pouvait être écarté malgré les pressions des responsables du gouvernement central et des autorités d’Okinawa. Ses remarques ont été ajoutées alors qu’il a été interrogé sur la victoire à l’élection du gouverneur d’Okinawa ce dimanche. Un des principaux opposant au projet du gouvernement au déplacement de la base américaine dans le département.
Record de dépôts de plainte sur la maltraitance des enfants
Dans un rapport de l’Agence nationale de la police publié ce jeudi, la police a signalé un nombre record de 37 113 d’enfants présumés maltraités aux autorités de la protection de l’enfance lors du premier semestre 2018. Ce chiffre préliminaire marque une augmentation de 6 851 enfants âgés de moins de 18 ans par rapport à l’année dernière. L’Agence estime que les chiffres n’indiquent pas nécessairement une augmentation générale des abus mais plutôt que les personnes signalent davantage de cas dans un contexte de sensibilisation accrue du public. La police a déclaré que ce record de signalements avait permis une intervention précoce pour des situations potentiellement dangereuses.
Les dépenses nationales pour les Jeux olympiques de Tôkyô multipliées
L’inspection des comptes des J.O. de Tokyo2020 à révélé que les dépenses nationales pour les Jeux olympiques et paralympiques seront estimées à 801,1 milliards de yens (6 millards d’euros). Soit un chiffre sept fois supérieur à l’estimation budgétaire précédente de 112,7 milliards de yens (0,8 millards d’euros). En combinant les dépenses du gouvernement de Tôkyô et du comité organisateur, elles devraient atteindre 3 000 milliards de yen (22 millards d’euros). Le conseil a demandé au gouvernement d’examiner la relation entre les jeux et les programmes connexes afin d’avoir une vue globale du coût final.