Le chiffrage a été effectué par le gouvernement. Celui-ci souligne que si la production en retard est rattrapée, les conséquences à long terme seront minimes.
C’est 110.000 véhicules en moins par rapport à une production normale. Voilà la principale conséquence économique du séisme du 16 juillet sur la production automobile totale du Japon, selon le chiffrage du gouvernement japonais, présenté ce mardi. Plus spécifiquement, le numéro un mondial, Toyota, a indiqué que 55.000 véhicules subiraient des retards de livraison.
Toutefois, le bilan économique ne devrait pas, au final, s’avérer dramatique. Toyota, Honda, Nissan et Suzuki ont annoncé que leur production redeviendrait totalement normale d’ici mercredi. « Si les constructeurs sont capables de rattraper la production en retard, je ne pense pas qu’il y aura beaucoup d’effets à long terme », a commenté la ministre de la Politique économique et budgétaire, Hiroko Ota.
Le tremblement de terre du 16 juillet a atteint 6,8 sur l’échelle de Richter qui compte neuf niveaux. Il a frappé le plus durement la ville de Kashiwazaki, où se trouvent les principales installations de l’équipementier Riken. Elles ont été sérieusement endommagées. Or, cet industriel contrôle environ 70% du marché japonais des joints et autres dispositifs d’étanchéité, et 40% de celui des segments de piston pour moteurs. Les quatre grands producteurs automobiles, en manque de pièces détachées, ont alors arrêté tout ou partie de leurs usines.
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