Dans cette revue de presse du lundi 26 novembre, nous aborderons : l’affaire Carlos Ghosn, la visite de Sud-Coréens sur une île disputée et la détermination de Shinzô Abe
L’affaire Ghosn continue
Après avoir vu sa garde à vue prolongée, après avoir perdu sa place chez Nissan, Carlos Ghosn a été démis de ses fonctions dans le groupe Mitsubishi motor, entreprise d’ailleurs habituée au scandales. Cependant, l’homme d’affaires continue de nier les faits qui lui sont reprochés. Selon Nobuo Gohara, ancien procureur aujourd’hui avocat, Carlos Ghosn pourrait être « victime » du système de négociation de peine mis en place en juin dernier. Ce système permet d’atténuer la peine en échange d’aveux ou d’une dénonciation de complice et également d’accélérer le processus judiciaire. Toujours selon lui, les preuves incriminantes sont faibles et les conditions d’arrestation troubles. Il avance même que des personnes en désaccord au sein de Nissan auraient pu utiliser les problèmes judiciaires de Ghosn pour le pousser vers la sortie. Dans le même temps, le PDG de Nissan, Hiroto Saikawa, qui avait été virulent lors de sa prise de parole contre Ghosn a indiqué lors d’une réunion avec des employés qu’il souhaitait revoir l’alliance avec Renault qu’il ne trouve « pas équitable ».
Une visite contestée
Huit parlementaires sud-coréen se sont rendus sur les îlots Takeshima, contrôlés par la Séoul mais revendiqués par Tôkyô, pour y inspecter les différentes installations. Les îlots abritent notamment du personnel de sécurité depuis 1954. Cette visite a bien sûr fait réagir le Japon dans un contexte de regain de tensions entre les deux pays. Une protestation officielle a été faite par les voies diplomatiques, aussi bien dans l’Archipel que sur le continent. La précédente visite de ce type avait eu lieu le 22 octobre dernier avec un groupe mené par le président du comité sur l’éducation de l’Assemblée nationale.
Shinzô Abe déterminé !
Le premier ministre Shinzô Abe a réaffirmé sa détermination à résoudre les problèmes territoriaux avec la Russie lors de la séance à la Diète d’aujourd’hui. « Moi et le président Poutine partageons une forte détermination à mettre fin au problème plutôt que de repousser la décision aux générations futures » a-t-il notamment indiqué. Les deux dirigeants avaient notamment discuté de ce point lors d’un récent sommet et il en était ressorti que l’accord de paix qui devrait reposer sur une déclaration de 1956 prévoit de rendre deux îles sur les quatre qui composent les Territoires du Nord. Interrogé sur ce point en particulier, il a répondu que ses « positions pour régler le différent territorial puis signer un accord de paix restent inchangées. »