Dans cette revue de presse du jeudi 29 novembre, nous aborderons : le départ de Shinzô Abe pour le sommet du G20, la décision de justice de la Cour suprême de Corée du Sud concernant Mitsubishi et enfin la décision du gouvernement d’acheter d’une île pour des exercices d’atterrissages type porte-avions.
Abe s’envole pour le sommet du G20 en Argentine
Aujourd’hui, le Premier ministre japonais Shinzô Abe s’est envolé pour six jours en Argentine, afin de participer au sommet du G20 et s’entretenir avec les dirigeants du monde. Avant son départ, Abe a déclaré aux journalistes : « je voudrais diriger les discussions sur le renforcement du système de commerce libre et équitable et de la croissance durable de l’économie mondiale« . Le gouvernement japonais a également annoncé qu’au cours de son voyage, le Premier ministre devrait s’entretenir séparément avec le président américain Donald Trump, le président chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine.
La plus haute cour sud-coréenne ordonne à Mitsubishi de verser une indemnité
Ce 29 novembre, la Cour suprême de Corée du Sud a ordonné à Mitsubishi Heavy Industries Ltd. de payer des dommages et intérêts à deux groupes de Sud-Coréens. Cette décision a été prise pour le dédommagement du travail forcé en temps de guerre, à la suite d’une décision similaire rendue le mois dernier contre une autre société japonaise. Les deux décisions de la Cour suprême, qui ont toutes deux suscité une protestation immédiate de Tôkyô, ont clairement établi un précédent pour des affaires similaires impliquant des sociétés japonaises. Ces décisions affectent également les liens entre la Corée du Sud et le Japon, qui sont se tendent régulièrement pour des questions historiques.
Le gouvernement s’apprête à acheter une île du sud pour des raisons militaires
Le gouvernement japonais devrait acheter une île inhabitée dans le département de Kagoshima, dans le sud-ouest du pays, afin que les forces américaines puissent effectuer des atterrissages type porte-avions. Des sources ont révélé que les négociateurs du gouvernement et de la Taston Airport Co., propriétaire de l’île Mage-Shima, avaient atteint le stade décisif sur la question controversée du prix, actuellement fixé entre 11 et 14 milliards de yens (85 661 791€ et 109 024 097€).