Dans cette revue de presse du lundi 14 janvier nous aborderons : les tests d’un système d’alerte contre les catastrophes, une baisse de confiance envers le gouvernement et enfin Tôkyô qui fixe un délai aux négociations avec la Corée du sud.
Test d’un système d’alerte contre les catastrophes
Le gouvernement japonais s’apprête à tester un système d’alerte rapide en cas de catastrophe dans la région Asie-Pacifique à l’aide du système satellite quasi-zenith. Les tests se feront plus tard cette année. Les préparatifs sont en cours pour les premiers essais à l’étranger, en Inde et en Papouasie–Nouvelle-Guinée. Le Japon entend étendre sa contribution à la prévention des catastrophes dans d’autres pays asiatiques. L’un des quatre satellites japonais du système Michibiki sera utilisé pour relayer les informations provenant des institutions surveillant les conditions météorologiques.
Baisse de confiance envers le gouvernement
Près de 80 % de la population a perdu confiance dans les indicateurs économiques du gouvernement à la suite d’une récente révélation selon laquelle des années de données statistiques sur les salaires seraient erronées, selon une enquête de Kyodo News. De plus, dans un sondage national mené sur 1 041 électeurs, le taux de soutien au Cabinet du Premier ministre Shinzô Abe est resté presque inchangé à 43,4 % après être tombé à 42,4% en décembre contre 47,3 % en novembre. Cette chute serait due à l’adoption d’un projet de loi pour accepter plus de travailleurs étrangers.
Le Japon impose un délai de 30 jours à la Corée du Sud
Ce délai a été donné concernant sa demande d’engager des pourparlers diplomatiques au sujet de décisions de justice sur le recours au travail forcé en temps de guerre par les entreprises japonaises, selon un rapport de presse sud-coréen. Le Japon aurait fait cette demande après qu’un tribunal sud-coréen ait approuvé la saisie des avoirs de Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp. Le Japon a refusé de se conformer à cette décision, d’où les tensions entre les deux pays.