Dans cette revue de presse du mercredi 16 janvier nous aborderons : les touristes étrangers qui ont battu un record de dépenses, le Japon qui n’a pas apporté de preuve sur une surveillance sud-coréenne et enfin un condamné à perpétuité pour viol.
Records des dépenses des touristes en 2018
Les touristes étrangers en visite au Japon ont dépensé un record de 4 510 milliards de yens (36,4 milliards d’euros) en 2018. Pour cette 7e année consécutive d’augmentation, les dépenses moyennes se sont élevées à 153 000 yens (1 200 euros) a indiqué l’Agence japonaise du tourisme. Les Asiatiques sont ceux qui ont dépensé le plus, avec au premier rang la Chine et un tiers des dépenses. Au second rang, on retrouve la Corée du Sud, suivie de Taiwan. Le pays a également battu un second record, celui du nombre de visiteurs. L’an dernier, il a atteint un record de 31,19 millions, une hausse de 8,7 % par rapport à 2017.
Pas de preuve de la surveillance d’un avion japonais
Le ministère sud-coréen de la Défense a déclaré mardi que le Japon avait échoué à fournir des preuves solides à l’appui de son affirmation selon laquelle un navire de guerre sud-coréen aurait verrouillé son radar de tir sur un avion japonais. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également déclaré que le Japon avait exigé toutes les données radar du destroyer. Elle a critiqué la demande qu’elle considère comme « extrêmement impolie ». En ce qui concerne l’affirmation de Séoul selon laquelle l’avion de surveillance japonais volait très bas vers le navire, le Japon semble montrer une acceptation partielle.
Condamné à perpétuité pour un viol
La Haute Cour de Tôkyô confirme la condamnation à perpétuité d’un homme de nationalité philippine après le viol collectif et le meurtre d’une étudiante en 2004, dans le département d’Ibaraki. Ce mercredi, la cour a donc validé la décision prise par un tribunal inférieur concernant cette affaire. Jerico Mori Lampano, 37 ans, a conspiré avec deux autres Philippins pour tuer la jeune femme de 21 ans en lui coupant la gorge à plusieurs reprises proche de la rivière passant dans le village de Miho. Les deux autres hommes, mineurs au moment des faits, sont rentrés aux Philippines et ont été placés sur la liste internationale de personnes recherchées. Cependant, il n’existe pas de traité d’extraction avec les Philippines.