Dans cette revue de presse du mardi 5 février nous aborderons : Shinzô Abe qui souhaite rencontrer Xi Jinping, le Japon qui ne se positionne pas sur la question vénézuélienne et un avenir plus serein pour Nissan en Grande-Bretagne.
Deux visites de Xi Jinping au Japon cette année ?
Les relations sino-japonaises se sont améliorées malgré les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Depuis sa visite en Chine en octobre dernier, le Premier ministre japonais a exprimé le souhait de porter les relations bilatérales à un « niveau supérieur ». Par la même occasion, Shinzô Abe avait invité Xi Jinping à se rendre deux fois au Japon en 2019 : d’abord en juin pour le G20 puis à l’automne pour une visite d’État. Si la demande aboutit, cette double visite serait une première depuis le président Hu Jintao en 2008.
Abe reste neutre sur Venezuela.
Le Japon refuse de choisir entre la politique de Maduro et de Guaido, malgré la pression politique des États-Unis, de l’Europe et des pays d’Amérique latine qui expriment leur soutien à Guaido. La Russie et la Chine soutiennent, quant à eux, le dirigeant au pouvoir. Lundi, le Premier ministre Shinzô Abe a souhaité que le Venezuela retrouve une politique démocratique, pacifique et stable au sein de son pays. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel, qui était à Tôkyô le même jour, a déclaré que Guaido était la personne légitime pour participer aux négociations avec Berlin et d’autres pays européens.
Une promesse d’aide pour Nissan.
Selon un courrier datant de 2016, le Royaume-Uni aurait promis une forte somme au constructeur japonais Nissan pour sécuriser les investissements nippons alors que le pays se préparait à la sortie de l’Union Européenne. La décision de verser jusqu’à 80 millions de livres (91 millions d’euros) avait été encouragée par la Première ministre Theresa May et aurait permis de créer 740 nouveaux emplois. L’opposition a critiqué le gouvernement l’accusant de passer des accords secrets avec l’entreprise. De son côté, Nissan a déclaré, ce lundi, que cette lettre montre que la compagnie et le gouvernement britannique souhaitent continuer à soutenir les investissements au Royaume-Uni et à faire de Sunderland un centre de production important pour l’entreprise en Europe.