Dans la revue de presse de ce mardi 7 mai 2019, nous aborderons : L’appel entre Donald Trump et Shinzô Abe, le problème du harcèlement au sein des forces d’autodéfense et enfin les mesures prises par les municipalités pour éviter que les touristes ne mangent dans la rue.
Donald Trump et Shinzô Abe se sont appelés
Hier, le président américain et le Premier ministre japonais se sont appelés. La discussion a principalement tourné autour de la dénucléarisation de la Corée du Nord. En effet, samedi matin, le pays a de nouveau lancé un projectile, cette fois-ci depuis la péninsule de Hodo. Il a parcouru 200 km avant de finir en mer. Selon le ministère de la Défense nord-coréen, il s’agissait d’une nouvelle arme tactique guidée, mais certains experts militaires américains et sud-coréens s’accorder à dire que les projectiles étaient des missiles balistiques à courte portée. Trump et Abe se sont donc concertés dans le but de s’accorder sur le fait que les deux pays coopéreront avec vigueur dans le but de dénucléariser complètement la péninsule coréenne. Le soutien des États-Unis, renouvelé par cet appel, est important pour Abe qui depuis quelques temps s’inquiétait de ne pas être au coeur des tractations pour la dénucléarisation de la Corée du Nord.
Le ministère de la Défense veut plus de mesures contre le harcèlement
Le ministère de la Défense a annoncé vouloir mettre en place une série de mesures visant à lutter contre le harcèlement au sein des forces d’autodéfense (FAD). Alors que de nombreuses plaintes pour harcèlement de la part de leurs supérieurs ont été déposées par des soldats, le ministère a avoué que les mesures déjà en place, soit la mise en place d’une ligne d’assistance téléphonique, n’étaient donc pas assez efficaces. Le harcèlement et l’excès de zèle de la part des hauts gradés des FAD peut parfois mener à des cas tragiques : en 2014, un membre des forces maritimes s’était donné la mort alors que ses supérieurs le harcelaient. Ce projet vise aussi a séduire et rassurer les jeunes voulant rejoindre les FAD tandis que le secteur a du mal à recruter en ce moment.
Manger ou marcher, il faut choisir
Avec l’augmentation croissante du flux de touristes au Japon, les stands de street-food, ces échoppes en bord de rue offrant la possibilité de manger sur le pouce des spécialités locales, ne désemplissent pas. C’est le cas par exemple du marché de Nishiki à Kyôto, devenu une véritable attraction locale, qui attire 30% de tous les touristes présents dans la ville. Seulement voilà, les municipalités voudraient, sans froisser les touristes ni les faire fuir, leur faire comprendre qu’elles aimeraient que ces derniers arrêtent de manger dans la rue. Les raisons invoquées selon les villes varient : piétons qui risquent d’être blessés par des bâtons de nourriture tranchants, vêtements tachés, mais surtout déchets se retrouvant par terre. Certaines municipalités ont décidé d’installer des panneaux en langues étrangères pour inviter les touristes à déguster leurs mets sur place.