Dans la revue de presse de ce mardi 16 juillet, nous aborderons : l’absence de plan pour envoyer des troupes d’autodéfense au Moyen Orient, puis l’augmentation du nombre de suicides chez les jeunes et enfin le Japon accusé de représailles par la Corée du Sud.
Pas de plan selon Takashi Iwaya, ministre de la Défense
Donald Trump a initié une coalition militaire pour défendre les routes maritimes des attaques iraniennes près du détroit d’Ormuz. Mais il a exprimé ne pas vouloir défendre seul cet endroit, sachant que des pétroliers exploités par les Japonais étaient aussi visés lors des attaques. Iwaya prévoit donc d’envoyer des troupes d’autodéfense rejoindre la coalition, mais ce n’est pas chose aisée étant donné les restrictions militaires imposée par la Constitution pacifiste du pays. Il a ainsi déclaré n’avoir « aucun plan » pour envoyer les troupes.
Une jeunesse en détresse
Le Japon est tristement connu pour ses problèmes sociaux dont l’ijime (« intimidation » en japonais) qui est un des fardeaux de la société japonaise. Ce phénomène qui se produit dans le cadre scolaire poussent les jeunes, dans les cas les plus extrêmes, à mettre fin à leurs jours. En 2018, alors que le Japon a globalement connu la baisse du taux de suicides la plus importante en 37 ans, le nombre de suicides chez les personnes de 10 à 19 ans a pourtant augmenté, la cause principale étant directement liée à des problèmes à l’école.
Désaccords avec la Corée du Sud
Alors que les Sud-Coréens venaient d’obtenir l’autorisation de vendre des actifs de Mitsubishi Heavy Industries, le Japon a restreint ses exportations vers leur pays. Le ministre japonais du Commerce affirme qu’il ne s’agit pas de représailles envers certains Sud-Coréens qui, durant le Seconde guerre mondiale, avaient été forcés de travailler pour Mitsubishi, et qui viennent d’être dédommagés par des brevets et marques déposées du géant japonais. Hier, le président sud-coréen a averti le Japon des risques économiques encourus par de telles restrictions.