Dans la revue de presse de ce lundi 14 octobre, nous aborderons : la présence du Premier ministre sud-coréen à la cérémonie d’intronisation de l’empereur, puis les dégâts causés par le typhon Hagibis, et enfin la rencontre entre la Corée du Sud et le Japon à l’OMC.
Une visite qui donne espoir
Le Premier ministre sud-coréen Lee Nak Yon se rendra à Tôkyô pendant 3 jours pour assister à la cérémonie d’intronisation de l’empereur Naruhito, le 22 octobre. Il semblerait que Lee assistera à cet évènement à la place du président Moon Jae In. Il assistera à un banquet organisé par le Premier ministre japonais, tout en rencontrant d’autres politiciens. Beaucoup espèrent que cette visite améliorera les relations bilatérales entre la Corée du Sud et le Japon, d’autant que Lee est connu pour son attitude positive envers le Japon.
Solidarité face aux dégâts
Ce week-end le Japon a subi de graves dommages suite au passage du typhon Hagibis. Il y a eu 40 personnes décédées, plus de 149 blessées et 17 personnes sont toujours portées disparues. 28 000 membres des Forces d’autodéfense ont été envoyées dans les régions touchées où ils ont essayé de secourir plus de 360 personnes sinistrées. Shinzô Abe a appelé à rester vigilants car même si le typhon est passé, des inondations et glissements de terrain sont toujours à redouter. L’équipe canadienne de rugby, dont le match avait été annulé à cause du typhon, a montré son soutien aux résidents de Kamaishi, où ils sont logés, en les aidant à déblayer les décombres. Alors que le typhon frappait la région du Kantô, cette dernière a également tremblé en raison d’un séisme de magnitude 5,3 au large du département de Chiba.
Pas d’avancée commerciale
Du point de vue commercial, la situation ne s’arrange pas entre la Corée du Sud et le Japon. Vendredi, au siège de l’OMC, a eu lieu la première séance de négociations entre Japonais et Sud-Coréens. En effet Séoul avait engagé une procédure à l’OMC en septembre à propos des contrôles d’exportation renforcés par le Japon, concernant trois matériaux utilisés dans les hautes technologies. Le Japon estime que ces contrôles sont nécessaires car les matériaux peuvent être utilisés à des fins militaires. Les deux parties ne se sont toujours pas mises d’accord.