Nous finissons cet édito, une fois n’est pas coutume, en retard… Aujourd’hui, pas d’excuse, mais cela ne nous a pas empêché d’être heureux d’achever un nouveau numéro de Japon infos dans ces conditions particulières. En effet, notre cher rédacteur en chef, a quitté la Ville Rose pour devenir notre envoyé spécial dans la Capitale de l’Est !
Son arrivée s’est faite dans les heurts de la Coupe du monde de rugby et il n’a pas manqué de retrouver instantanément les traditions du sud-ouest. Alors oui, nous revendiquons encore et toujours notre régionalisme, mais voir un « paquito » s’exécuter dans le métro tokyoïte, cela nous a beaucoup amusé, ce qui n’a pas été le cas pour tout le monde visiblement.
En effet, en plus de choquer la terrible frustration japonaise, cela a fait hurler nos tatamisés. Nous les invitons chaleureusement à venir un soir de match après une victoire dans le métro de Toulouse. Ils pourront ensuite, aller en préfecture pour faire leur demande de déchéance de nationalité.
Nous sommes taquins mais nous les aimons aussi puisque l’heure est à la fête, notamment avec une équipe du Japon qui a montré ses capacités en remportant ses quatre matchs de poule. Les Japonais n’ont pas manqué de montrer leur joie en public, et même dans la rue. Succomberaient-ils à l’esprit rugby ? Dommage que leur parcours se soit arrêté en quart de finale contre l’Afrique du Sud, qui cette fois-ci ne s’est pas laissée surprendre.
Deux matchs ont été annulés, dont le redouté France-Angleterre, à cause d’un des typhons les plus importants de ces dix dernières années, merci les kamikaze,
vents des dieux. Cela nous laisse perplexe concernant la question de la gestion du climat et des catastrophes naturelles pour l’organisation d’une compétition mondiale au Japon. Mais c’est cela l’Archipel, la nature fait partie du jeu depuis sa genèse, et l’intelligence humaine fait heureusement parfois sens. Le marathon des JO de Tôkyô vient d’être déplacé à Sapporo, dans le nord du pays, en réaction à l’hécatombe des mondiaux d’athlétisme au Qatar. Enfin pourrait-on dire, car les mesures pour résister à la chaleur et l’humidité de Tôkyô en été frisaient le ridicule !
