Dans la revue de presse de ce mardi 29 octobre, nous aborderons : les débris des différents typhons qui s’accumulent, la sonde Hayabusa2 qui remplit ses missions et la promotion du congé de paternité dans le public.
Débris de typhons
Alors que le Japon panse encore ses plaies dues aux multiples typhons l’ayant frappé ces dernières semaines, les débris engendrés s’amoncellent. Ces débris sont dus aux objets arrachés par le vent mais surtout à tous ceux abîmés et emportés par les inondations. Ils sont entassés, la plupart du temps, sans aucun tri dans des points de collecte, ce qui ralentit le processus de traitement, augmentant ainsi l’effet d’accumulation. Après le tsunami de 2011, des plans pour améliorer la collecte et le tri des déchets issus de catastrophes devaient être mis en place mais, en mars 2018, seulement 28% des municipalités avaient de tels plans. Le gouvernement prévoit que les millions de tonnes de déchets générés soient traités d’ici la fin d’année. Mais il est plus probable qu’il faille attendre deux ans pour une traitement complet.
Missions accomplies
La sonde Hayabusa2 a rempli ses principales missions selon l’agence spéciale japonaise. Hayabusa2 avait réussi, plus tôt dans le mois, à poser un petit robot, développé par cinq universités, sur l’astéroïde Ryûgû. Libéré depuis l’espace il a atteint son objectif attiré par la gravité de Ryûgû, qui était l’objet de cette étude. Il est le troisième et dernier robot de Hayabusa2 a rejoindre l’astéroïde. La sonde devrait quitter la zone d’influence de Ryûgû en novembre ou décembre afin de rejoindre la terre.
Congé de paternité
Le gouvernement a indiqué qu’il allait encourager les employés des secteurs du service public à prendre plus d’un mois de congé de paternité. Un plan devrait donc être annoncé pour rendre cela possible pour l’année fiscale 2020. Le gouvernement travaille à l’égalité des sexes et à la promotion de la femme dans ses services mais aussi dans le secteur privé. Et la mesure du congé de paternité, bien qu’existante, n’est pas encore répandue, même si l’idée progresse lentement. On peut voir également derrière cette mesure, l’envie d’aider les familles avec des enfants dans un contexte de déclin de la population.