Dans la revue de presse de ce jeudi 12 décembre, nous aborderons : l’augmentation de violences en pleine rue à cause de tensions entre gangs de yakuza, puis l’envoi de lances à incendies à Bornéo pour sauver les orangs-outans, et enfin le ministre de l’Environnement qui ne souhaite pas abandonner le charbon.
Violences inquiétantes
Ces derniers mois, la police japonaise s’inquiète à cause de l’augmentation de violences entre plusieurs gangs de yakuza, avec des attaques menées en pleine rue. Elle a donc annoncé ce jeudi son intention de placer deux d’entre eux sous un statut spécial. Les tensions entre membres d’un clan qui a vécu une scission ont causés plus d’une centaine d’incidents (meurtre par exemple). Le statut interdira aux deux factions l’utilisation de leurs locaux, les regroupements de plus de cinq membres à la fois, et d’approcher les membres de l’autre groupe.
Des lances pour les ourangs-outans
Le Borneo Conservation Trust Japan (groupe japonais à but non lucratif) enverra 147 lances d’incendie usagées à une plantation de palmiers à huile sur l’île de Bornéo pour servir de ponts suspendus aux orangs-outans sauvages pour traverser les rivières, car la déforestation dans la région oblige les animaux à traverser des plantations de palmiers à huile à la recherche de nourriture. Nobuo Nakanishi, membre du projet, a déclaré : « Nous espérons que les gens apprendront que la biodiversité des forêts tropicales humides de Bornéo est liée aux habitudes de consommation au Japon.
Cop25 décevante
Le ministre de l’Environnement du Japon, Shinjiro Koizumi, a laissé entendre que son pays n’a pas l’intention de modifier prochainement sa politique de production d’électricité à partir du charbon. Il a déclaré lors de la COP25 : « Je crains de ne pas pouvoir partager aujourd’hui de nouveaux développements sur notre politique charbonnière. » Ce qui a agacé représentant de l’Éthiopie, qui a déclaré : » Il est temps d’agir pour le changement climatique. Il suffit de prendre une mesure maintenant, pas pour l’avenir. »