Dans la revue de presse de ce vendredi 20 décembre, nous aborderons : Shiori Ito, du mouvement #MeToo au Japon, gagne son procès, puis la rencontre entre Taro Kono et Wei Fengzhe, et enfin Kumamon (mascotte de Kumamoto) pas autorisé à être porteur de la flamme des JO.
Shiori Ito gagnante
Shiori Ito, figure du mouvement #MeToo au Japon, avait intenté en 2015 un procès contre Noriyuki Yamaguchi, chef du bureau de Washington de la chaîne de télévision TBS. Mais un procès pénal lui avait été refusé car elle avait affirmé l’existence de liens entre son agresseur et Shinzô Abe (dont il est le biographe). Elle avait donc raconté son histoire dans son livre La Boîte Noire, et s’était retranchée sur une plainte civile. Ce mercredi 18 décembre elle est sortie gagnante de son procès, et Yamaguchi a été contraint de lui verser 3,3 millions de yens (25 000€).
Dialogue Japon-Chine
Le ministre de la Défense, Taro Kono, et son homologue chinois, le général Wei Fengzhe, ont convenu de s’employer à renforcer la confiance mutuelle et la communication, dans un contexte où les Japonais sont de plus en plus préoccupés par l’affirmation militaire croissante de Beijing. Kono a clairement indiqué qu’il existe encore diverses questions entre le Japon et la Chine, y compris la mer de Chine orientale et les îles Senkaku/Diaoyu. Les deux pays cherchent à ouvrir prochainement une ligne téléphonique d’urgence entre eux.
Kumamon non éligible
Kumamon, l’ours noir mascotte de Kumamoto, n’a pas réussi à devenir un coureur pour le relais de la flamme olympique de 2020. L’idée a été rejetée en partie parce que le personnage » n’est pas un être humain « , ont déclaré les responsables. Pour être éligible, une personne doit être née avant le 1er avril 2008, or Kumamon (créé à l’origine pour promouvoir l’ouverture en mars 2011 du service de train à grande vitesse Kyushu Shinkansen) n’est ni une personne ni un ours et son âge est un secret.