Dans la revue de presse de ce jeudi 30 janvier, nous aborderons : la première greffe de tissu musculaire cardiaque de laboratoire, puis les mesures prises contre le coronavirus, et enfin le don 1200 tonnes de riz au Mali.
Une avancée majeure
Au Japon, des chercheurs viennent de réaliser avec succès la première greffe mondiale de tissu musculaire cardiaque cultivé en laboratoire sur un autre humain. Ce procédé pourrait réduire le besoin de réaliser des transplantations cardiaques complètes. Les chercheurs ont prélevé des cellules souches adultes et les ont reprogrammées à leur état embryonnaire. Ainsi ils ont pu manipuler les cellules pour les faire devenir des cellules de muscle cardiaque. La greffe a fonctionné correctement et le patient se rétablit bien, mais il sera surveillé pendant 1 an.
Des mesures contraignantes
Face à la diffusion du coronavirus, le gouvernement a donné mardi au virus le statut de « maladie infectieuse spéciale qui permet l’hospitalisation forcée de patients infectés et l’allocation de fonds publics aux traitements ». 206 japonais ont d’ailleurs été rapatriés en urgence. Contrôles de température aux aéroports, distributeurs de gel désinfectant dans les hôtels, commerces et entreprises, et autres précautions ont été mises en place dès la mi-janvier. Hôtels, agences de voyages et sociétés de transport s’attendent donc à souffrir économiquement de l’épidémie.
Combattre l’insécurité alimentaire
L’enceinte de l’Office des Produits Agricoles du Mali a abrité ce 28 janvier 2020 la remise de 1200 tonnes de riz japonais aux populations vulnérables des régions de Mopti, Tombouctou et Gao. La cérémonie s’est faite en présence du ministre de la sécurité alimentaire Kassoum Dénon et de l’ambassadeur japonais S.E.M. Kuroki, qui s’est saisi de l’occasion pour réaffirmer le «soutien du peuple japonais à être solidaire du Mali face à cette situation d’insécurité alimentaire, et cela à court et moyen terme».