Dans la revue de presse de ce lundi 9 mars, nous aborderons : le sexisme qui pose problème pour combattre l’épidémie au Japon, puis l’arrêt de la Top League (rugby), et enfin la révision d’une loi permettant de déclarer l’état d’urgence.
Un sexisme qui freine l’endiguement de l’épidémie
Suite à la fermeture des écoles dans tout le Japon, il s’avère que les médias annoncent des messages en partant du principe que s’occuper des enfants coincés chez eux concerne uniquement les femmes. Les annonces sur les services gratuits d’éducation en ligne ou de livraison de repas aux écoliers sont faites à l’intention des « mères en difficulté ». Or en la situation actuelle, la priorité absolue doit aller aux personnes dont les emplois soutiennent l’infrastructure sociale (services médicaux, soins aux personnes âgées, soins aux enfants, etc.), secteurs qui dépendent fortement des femmes qui y travaillent.
Arrêt à cause de comportements frauduleux
Les organisateurs de la Top League japonaise a annoncé ce lundi l’interruption de tous les matches jusqu’à la fin du mois. En cause : le joueur néo-zélandais des Hino Red Dolphins, Joel Everson, accusé d’avoir pris de la cocaïne. Le championnat sera complètement à l’arrêt et les organisateurs ont déclaré qu’ils vont conduire « des opérations destinées à éduquer les joueurs. » « Nous voulons restaurer l’image du rugby après cette série de scandales ». Sachant que deux rencontres avaient déjà été reportées à cause du coronavirus.
Une loi plutôt extrême
Le Japon doit réviser cette semaine une loi permettant au Premier ministre Shinzo Abe de déclarer un état d’urgence officiel sur le coronavirus, si nécessaire, car Abe fait face à des critiques persistantes pour sa gestion de l’épidémie à l’approche des Jeux olympiques. La loi lui permettrait de déclarer officiellement l’état d’urgence si la maladie représente un « grave danger » pour les vies et si sa propagation rapide peut avoir un impact énorme sur l’économie. Les gouverneurs de régions pourraient alors demander aux habitants de rester à l’intérieur, fermer les installations publiques, exproprier des terrains et des bâtiments pour les installations médicales, etc.