Dans la revue de presse de ce lundi 16 mars, nous aborderons : le changement de président de la Kansai Electric Power, puis la distribution de masques en textile à des enfants, et enfin la réinfection d’un patient qui avait été déclaré guéri.
Un scandale aux lourdes conséquences
La Kansai Electric Power Co. a nommé un nouveau président samedi, car elle vise à renforcer la gouvernance à la suite d’un scandale de cadeaux très médiatisé. Le vice-président exécutif Takashi Morimoto, 64 ans, a été promu pour remplacer Shigeki Iwane, 66 ans. Iwane s’est retiré pour assumer la responsabilité du scandale, dans lequel des cadres de l’entreprise ont reçu de l’argent et des cadeaux d’un ancien maire adjoint d’une ville accueillant l’une de ses centrales nucléaires, révélant ainsi les liens douteux entre l’industrie nucléaire et les responsables municipaux.
Une bonne action d’une entreprise de textile
Une entreprise spécialisée dans le développement et la vente de sous-vêtements pour femmes a commencé à utiliser son savoir-faire pour créer des masques réutilisables, qu’elle distribuera gratuitement à environ 3 300 enfants dans l’ouest du Japon. Bien qu’il soit impossible de bloquer complètement l’infiltration du virus dans un masque, l’entreprise affirme que son produit est plus que capable de bloquer la propagation des gouttelettes provenant des porteurs qui toussent ou éternuent.
Une réinfection inquiétante
À Mie, dans l’ouest du Japon, un homme frappé par le coronavirus a de nouveau été testé positif après s’être remis de l’infection. L’homme, qui a plus de 70 ans, était contaminé à bord du Diamond Princess. Il a quitté un centre médical à Tokyo le 2 mars après avoir été confirmé négatif. Il est rentré chez lui à Mie par les transports publics. Mais le samedi, il a été confirmé qu’il était de nouveau infecté. Ce cas inquiète les autorités japonaises car il induit que tous les cas guéris ont potentiellement pu contaminer d’autres personnes sans être surveillés, après avoir été réinfectés.