Dans la revue de presse de ce jeudi 2 avril, nous aborderons : le don au Japon de matériel médical chinois, puis l’arrêt du parcours de la flamme olympique, et enfin la volonté japonaise de moins dépendre de la Chine.
Un don bienvenu
La Chine commence à sortir de la crise du COVID-19, alors que le Japon voit son nombre d’infections augmenter quotidiennement. La province chinoise de Shanxi a ainsi fait don au Japon et à la République de Corée d’un lot de fournitures médicales. En tout, 55 000 masques et 2 000 combinaisons de protection. La Chine avait déjà envoyé 1 500 combinaisons et 200 lunettes à une ville jumelle en Allemagne. Le Japon est actuellement à 2 384 cas, et 57 décès.
Parcours reporté
La flamme des Jeux de Tokyo, qui ont été reportés, a été exposée jeudi dans un centre d’entraînement de football de la préfecture de Fukushima (qui a servi de base en première ligne dans la lutte contre la catastrophe nucléaire de 2011.) Le site aurait dû être le lieu de départ du relais de la flamme de 121 jours le 26 mars. La flamme, maintenue dans une lanterne, sera présentée dans un bâtiment qui abrite des installations d’hébergement jusqu’au 30 avril. les personnes qui veulent voir la flamme doivent porter des masques faciaux et utiliser des désinfectants
Volonté d’élargissement d’un Partenariat important
Le Japon commence à réaliser que sa dépendance commerciale envers la Chine peut poser problème, notamment avec la crise du coronavirus. Il va donc tenter d’élargir le pacte commercial du Partenariat Transpacifique pour inclure d’autres économies asiatiques, telles que la Thaïlande, Taïwan, l’Indonésie et les Philippines. Les négociations débuteront officiellement en août, lorsque les 11 membres existants (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam) tiendront une réunion ministérielle au Mexique.