Dans la revue de presse de ce vendredi 3 avril, nous aborderons : le prolongement du délai de renouvellement du séjour des étrangers, puis l’impossibilité légale d’instaurer un confinement forcé, et enfin l’absence de compensations financières pour les travailleurs dans les « divertissements pour adultes ».
Un prolongement nécessaire
L’Agence des services d’immigration du Japon a déclaré vendredi qu’elle prolongerait de trois mois le délai de renouvellement du séjour des étrangers, afin de réduire l’encombrement des comptoirs d’immigration. La mesure vise ceux dont le statut actuel expirera entre mars et juin, y compris les personnes en séjour de courte durée comme les touristes. L’agence avait auparavant accordé des prolongations d’un mois aux étrangers dont le statut de résident ou la période de séjour expire en mars et avril, à l’exception des personnes en séjour de courte durée.
Tout dépendra de la bonne volonté des gens
La loi japonaise rend « impossible » d’imposer une fermeture forcée à Tokyo comme on le voit en France, pour des raisons de libertés civiles, a déclaré Yuriko Koike (gouverneure de Tokyo). Elle ne peut demander « rien de plus qu’une restriction volontaire ». Des mesures sont tout de même possibles : « Dans les cinémas et les théâtres, on peut ordonner la suspension des opérations en vertu d’une déclaration d’état d’urgence ». Tokyo ne devrait d’ailleurs par tarder à prendre des mesures : il y a actuellement 2 617 cas au Japon, et 63 décès.
Accusations de discrimination professionnelle
Le ministère de la santé, du travail et de la protection sociale a exclu les personnes travaillant dans l’industrie du divertissement pour adultes de son programme de compensation des congés (pour ceux obliger de garder leurs enfants par exemple). Il a expliqué qu’il a déterminé que ce type d’industrie (qui comprend boîtes de nuit et travail du sexe) était « indigne de recevoir des fonds publics ». Le gouvernement a donc été accusé par beaucoup de discrimination professionnelle, inacceptable quand « il s’agit d’une question de vie ou de mort ». Une organisation a d’ailleurs soumis une demande pour revoir les critères pour recevoir une assistance.