Dans la revue de presse de ce lundi 11 mai, nous aborderons : la possibilité de lever l’état d’urgence de certains départements avant le 31 mai, puis les critiques contre le projet de loi qui reculerait l’âge de la retraite pour les procureurs, et enfin la volonté du gouvernement de faire revenir au Japon les entreprises nippones implantées en Chine.
Levée en avance de l’état d’urgence
Le ministre de l’économie, Yasutoshi Nishimura, a déclaré dimanche que le gouvernement cherchait à lever l’état d’urgence dans « un grand nombre de départements » qui ne font pas partie de ceux qui sont les plus touchés par le coronavirus, avant la fin de l’état d’urgence national le 31 mai. Une tendance à la baisse du nombre hebdomadaire de nouvelles infections et du nombre de nouveaux cas par habitant figurera parmi les critères d’évaluation de la levée de l’état d’urgence.
Critique du recul de la retraite des procureurs
Un certain nombre de célébrités japonaises se sont rendues sur Twitter ce week-end pour critiquer la tentative du gouvernement d’allonger l’âge de la retraite des procureurs, avec un avertissement : cette mesure pourrait « détruire » le pays. Le projet de loi de révision, qui porterait l’âge de la retraite de 63 ans à 65 ans, est discuté au Parlement depuis le mois dernier. Le problème est qu’il pourrait nuire à un système judiciaire équitable en permettant à l’administration de décider quel procureur peut rester en fonction plus longtemps.
Faire revenir les entreprises de Chine
Le Japon a pour objectif de faire revenir au Japon les entreprises nippones implantées en Chine. Le premier ministre Shinzo Abe a ainsi confirmé un plan de plusieurs centaines de milliards de yens pour inciter ces entreprises à se relocaliser. Shinzo Abe avait déclaré début mars : « concernant les produits de haute valeur ajoutée et sur lesquels nous sommes très dépendants d’un seul pays, nous prévoyons de relocaliser la production d’entreprises au Japon ». L’enveloppe allouée est de 248 milliards de yens (2 milliards d’euros).