Dans la revue de presse de ce mardi 19 mai, nous aborderons : le Japon qui doit se préparer à une deuxième vague, puis la demande en faveur de Taïwan, et enfin les nouvelles armes des forces japonaises.
Deuxième vague
Selon Kenji Shibuya, directeur de l’Institut pour la santé de la population du King’s College de Londres, une seconde vague de coronavirus frappera certainement le Japon. Et cela, même si l’Archipel a réussi à empêcher une première vague trop violente. La lutte contre le virus est une bataille sur le long terme et il met en garde le pays contre toute suffisance après un premier virage plutôt bien négocié. Selon le professeur, le port du masque fréquent chez les Japonais, les mesures de confinement ainsi que l’état d’urgence pris avant une augmentation trop importante des cas ont contribué à la bonne gestion de l’épidémie. Il faut maintenant, toujours selon Shibuya, passer à un dépistage massif afin d’isoler rapidement les nouvelles personnes infectées.
Taïwan à l’OMS
Ce mardi, le Japon a exhorté l’Organisation mondiale de la santé à autoriser Taïwan à se joindre aux sessions plénières en tant qu’observateur, afin de discuter de la réponse mondiale à la nouvelle pandémie de coronavirus. Le ministre de la Santé Katsunobu Katô a ainsi indiqué : « Il faudrait prendre en considération les régions qui ont eu une réponse positive au COVID-19, en termes de santé publique, comme Taïwan ». Cette demande intervient alors que les États-Unis et la Chine, opposée à une telle idée, s’écharpent également sur le sujet.
Nouvelles armes
Le ministère de la Défense a récemment présenté le nouvel armement pour les forces terrestres d’autodéfense. Il s’agit d’un petit évènement puisque ce remplacement intervient 31 ans après le dernier pour le fusil d’assaut et 38 ans pour l’arme de poing. Les soldats japonais seront donc progressivement équipés du fusil d’assault Howa Type 20, produit par Howa Machinery situé dans le département d’Aichi, et du pistolet SFP 9 de l’allemand Heckler & Koch. Le Japon a donc choisi une production nationale pour son arme principale. Le contrat pour l’ensemble des deux armes s’élève, dans un premier temps, à 920 millions de yens, soit environ 8 millions d’euros.