Dans la revue de presse de ce vendredi 5 juin, nous aborderons : le nombre de cas toujours en augmentation, puis la baisse record de la natalité, et enfin une alerte à la bombe à Tôkyô.
Nouveaux cas
Un total de 20 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés dans la capitale japonaise hier, selon les premiers chiffres donnés par gouvernement métropolitain de Tôkyô. Il s’agit du cinquième jour consécutif où le nombre de nouveaux cas atteint les deux chiffres. En effet, le 1er juin, la capitale a connu 13 nouvelles infections, puis 34 le 2 juin, 12 le 3 juin et 28 le 4 juin. Le gouvernement a également relevé son alerte au niveau 3 pour 18 pays, y déconseillant formellement tout voyage. Ces pays, principalement d’Afrique et d’Amérique centrale, ont récemment vu une augmentation des infections. L’Algérie fait partie de cette liste.
Baisse de la natalité
Le nombre de naissances en 2019 a été de 865 234, soit une baisse 53 166 par rapport à l’année précédente. Il s’agit des données les plus basses jamais enregistrées. Le taux de fécondité a diminué de 0,06 point pour atteindre 1,36. Dans le même temps, le nombre de décès a atteint un pic depuis la Seconde guerre mondiale à 1 381 098. La différence est donc de 515 864 personnes, la plus importante depuis la mesure de ces données en 1899. Le Premier ministre Shinzô Abe a annoncé en mai vouloir faire remonter le taux de fécondité à 1,8. Un responsable du ministère de la Santé souligne que l’instabilité économique chez les jeunes ainsi que les difficultés à concilier travail et enfants pouvaient expliquer la diminution du nombre d’enfants.
Alerte à la bombe
L’agence de publicité Dentsu a dû évacuer son siège social de Tôkyô en raison d’une alerte à la bombe. Le bâtiment ainsi que ses environs ont été bouclés dans l’après-midi. En effet, un message de menace avait été envoyé sur le site de l’agence. Il indiquait qu’une « mauvaise entreprise qui dérange le monde sera sanctionnée » et qu’une bombe explosera le 7 juin à 7h. L’entreprise Dentsu a récemment été critiquée pour sa participation suspecte au programme d’aide du gouvernement pour les petites entreprises touchées par le coronavirus.