Dans la revue de presse de ce lundi 22 juin, nous aborderons : la nouvelle application de suivi du coronavirus, puis la demande de retrait de la liste de l’Unesco, et enfin la nouvelle controverse autour des Senkaku.
Application coronavirus
La nouvelle application qui avertit les utilisateurs qui ont possiblement été en contact avec une personne infectée par le coronavirus a été téléchargée 2,7 millions de fois au cours des trois premiers jours suivant son lancement, a déclaré le ministre de la Santé, Katsunobu Katô. « Plus les gens utilisent l’application, plus elle devient efficace » a-t-il ajouté. Même si le gouvernement n’a pas donné d’objectif concernant le nombre de téléchargements, les experts estiment qu’une couverture de 60% de la population est nécessaire pour qu’une telle application soit efficace. Enfin, pour répondre aux craintes des utilisateurs, une attention importante a été accordée à la protection de la vie privée.
Demande de retrait
La Corée du Sud devrait demander prochainement le retrait de sites liés à la révolution industrielle japonaise de la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Selon Séoul, le gouvernement japonais s’était engagé à indiquer qu’un grand nombre de Sud-Coréens ont été forcés au travail pendant la Seconde guerre mondiale sur certains sites, en particulier sur l’île de Hashima. Cependant, cela n’a pas été le cas dans le centre d’exposition consacré à ces sites, inauguré fin mars et ouvert au public récemment. Si le travail des Coréens est évoqué, l’exposition indique, via le témoignage de Coréens de seconde génération vivant au Japon, qu’il n’y a pas eu de traitement discriminatoire parmi les travailleurs. Le Japon a répondu en faisant savoir qu’il allait continuer à traiter la question « de manière appropriée ».
Nouvelle controverse
Alors que l’archipel des Senkaku est au coeur des tensions diplomatiques avec la Chine et Taïwan, qui revendiquent la propriété des îles, une ville japonaise jette de l’huile sur le feu. La ville d’Ishigaki, département d’Okinawa, souhaite renommer la zone abritant l’archipel, de Tonoshiro à Tonoshiro Senkaku. Pékin y voit l’envie de marquer l’appartenance des Senkaku au Japon, alors que pour la ville, il s’agit d’éviter la confusion avec une localité en centre-ville portant le même nom. Le changement devrait être effectif au 1er octobre de cette année.