Dans la revue de presse de ce vendredi 14 août, nous aborderons : le nombre de 386 cas de COVID-19 dans la capitale japonaise, le cimetière archéologique à proximité de la gare JR de Ôsaka , et enfin la fermeture des îles russes aux ex-résidents japonais.
Le nombre de cas de COVID-19 continue de grimper à Tôkyô
Le nombre de nouveaux cas de coronavirus reportés à Tôkyô ce vendredi est de 386 personnes. Les résultats reflètent généralement l’état des contaminations lorsque le test est effectué, c’est-à-dire, souvent 3 jours auparavant. Les experts mandatés hier par le gouvernement métropolitain de Tôkyô confirment et maintiennent le stade 4 de l’état des infections. Ce stade a été annoncé 5 semaines plus tôt, ce qui demeure, être le niveau le plus élevé de circulation de l’épidémie sur l’échelle. Le nombre de cas journaliers le plus élevé répertorié à Tôkyô était de 472 personnes le 1er août. On compte aujourd’hui 17 069 Tokyoïtes infectés.
Cimetière humain à Ôsaka
Les chercheurs ont mis à jour des ossements de près de 1 500 personnes à la gare JR d’Ôsaka. Il s’agit du cimetière « Umedahaka », l’un des plus connus des 7 grands cimetières archéologiques de la ville. Les ossements appartiendraient aux personnes décédées entre la fin de la période d’Edo (1603-1867) et le début de l’ère Meiji (1868-1912). Ces découvertes devraient aider à nous en apprendre plus sur la vie urbaine à Ôsaka durant cette période, selon l’archéologue en chef de ces fouilles, Sagawa Shinichi, professeur à l’université Ôsaka Otahi. Les fouilles qui avaient été conduites en 2017 puis en septembre 2019, devraient se terminer fin août. Les ossements seront alors analysés par des experts et scientifiques.
Pas de déplacement dans les îles russes aux ex-résidents japonais
Le bureau du cabinet a annoncé que, pour cause de coronavirus, les 9 visites annuelles prévues entre mai et septembre des îles au sud de la Russie seront annulées.
Ces visites mises en place depuis 1992, permettent aux anciens habitants japonais de ces îles, occupées par l’ex-union soviétique après la Seconde Guerre mondiale, de revenir les visiter sans visa. Ces îles ont également valeur de discussions diplomatiques bilatérales, et Hokkaidô étudie activement un plan alternatif pour les anciens résidents. Le gouvernement japonais maintien que ces îles font partie du territoire japonais et qu’elles ont été occupées illégalement à la suite de la Seconde Guerre mondiale.