Dans la revue de presse de ce mardi 15 septembre, nous aborderons : le coronavirus particulièrement imprévisible à Tôkyô, la réorganisation du Parti Libéral Démocrate (PLD), et enfin le procès de Greg Kelly, un proche de Carlos Ghosn.
Le coronavirus est imprévisible à Tôkyô
Le taux de propagation du coronavirus dans la capitale reste fortement instable. Il y a aujourd’hui à Tôkyô 191 nouvelles personnes contaminées, alors que les autorités en comptabilisait 80 la veille. Le nombre de nouvelles infections était monté à 276 le 10 septembre. Parmi les cas d’aujourd’hui, 43 personnes ont dans la vingtaine, 38 dans la trentaine, 33 dans la quarantaine et 30 dans la cinquantaine. La plupart sont des personnes actives. Les patients dans un état sévère et hospitalisés ont cependant baissé, on en dénombre désormais 21.
Réorganisation au PLD
Avec son élection à la tête du Parti Libéral Démocrate, et donc à celle du pays, Yoshihide Suga a choisi de conserver Toshihiro Nikai, membre important du parti, à la place de secrétaire général du PLD et Hiroshi Moriyama au poste de président du comité des affaires gouvernementales. L’ancien ministre de la Communication, Tsutomu Satô, a été nommé au poste de président du conseil général, rôle suprême de la plus haute instance décisionnelle du parti. L’ancien ministre de l’Éducation Hakubun Shimomura est devenu président du conseil de recherche sur les politiques et Taimei Yamaguchi a été nommé président du comité de stratégie électorale.
Greg Kelly plaide non coupable
Greg Kelly, ancien dirigeant de Nissan arrêté car suspecté d’avoir « sous-estimé » les revenus de Carlos Ghosn, a plaidé non coupable. Proche et collaborateur de Ghosn, il a assisté mardi à l’audience d’ouverture de son procès au tribunal régional de Tôkyô. Il est accusé d’avoir « oublié » d’inscrire dans les rapports, que Ghosn recevait des revenus supplémentaires pour plus 9,1 milliards de yens (environ 80 millions d’euros). Kelly nie l’accusation portée par les procureurs et affirme que Ghosn aurait été un gestionnaire exceptionnel de ses revenus. Il a également déclaré qu’il aurait conseillé Ghosn sur ce qu’il pouvait faire légalement ou non. Nissan, défendeur dans le procès, a accepté l’accusation.