Dans la revue de presse de ce mercredi 23 septembre, nous aborderons : les paiements suspects lors de la candidature de Tôkyô, le levée progressive des interdictions de voyage, et enfin le renforcement des relations nippo-britanniques.
Paiements suspects
Le comité de candidature olympique de Tôkyô à transféré plus d’un milliard de yens (9,5 millions d’euros) à l’étranger avant la sélection. Si une partie de cette somme a été utilisée pour des frais d’hotel, de déplacement ou des honoraires de consultation, d’autres interrogent. On peut notamment citer les 230 millions de yens (2,2 millions d’euros) versés à Black Tidings, société qui a ensuite transféré une partie de la somme Lamine Diack, fils d’un membre du CIO. Quelques 900 millions de yens (8,5 millions d’euros) ont également été payés à une société dirigée par Haruyuki Takahashi, membre du conseil exécutif du comité et ancien directeur général de la plus grande agence de publicité du Japon, Dentsu, impliquée dans le processus d’appel d’offres de financements privés. Des experts appellent donc à plus de clarté dans ces dépenses.
Levée des restrictions
Alors que le nombre de cas journaliers de coronavirus à Tôkyô est inférieur à 100 pour la troisième journée consécutive, le pays devrait lever de nombreuses restrictions d’entrée sur son territoire. En effet, le gouvernement envisagerait d’autoriser les étrangers à venir au Japon pour les séjours de trois mois ou plus, à partir d’octobre. Cela inclue, par exemple, les étudiants en échange universitaire. Cependant, le nombre d’entrées sera, dans un premier temps, limité à 1 000 personnes, et avec quarantaine et tests obligatoires. Les touristes ne sont pas concernés par ces mesures et ne pourront toujours pas se rendre dans l’Archipel.
Coopération bilatérale
Le premier ministre japonais, Yoshihide Suga, et son homologue britannique Boris Johnson ont convenu de renforcer la coopération entre les deux pays, notamment en promouvant le libre échange après le Brexit. Suga a également salué l’intérêt de la Grande-Bretagne à rejoindre le pacte commercial régional du Partenariat transpacifique. Les Japonais espèrent également qu’un accord sera trouvé rapidement avec l’Union Européenne afin que les nombreuses entreprises nippones installées au Royaume-Uni ne voient pas leurs activités trop perturbées.