Dans la revue de presse de ce mercredi 30 septembre, nous aborderons : le premier déplacement de Suga, les funérailles de Nakasone, et enfin les critiques de la Corée du Nord.
Premier voyage
Pour son premier voyage officiel, le premier ministre Yoshihide Suga prévoit de se rendre, mi-octobre, au Vietnam et en Indonésie. Si le déplacement a effectivement lieu, il rencontrera son homologue vietnamien, Nguyen Xuan Phuc, ainsi que le président indonésien, Joko Widodo. Suga prendra sa décision finale après avoir examiné la situation du coronavirus dans les différents pays. L’un des buts de cette visite sera de renforcer les liens avec les pays de l’Association des pays de l’Asie du Sud-Est, alors que la Chine tente de faire de même. Shinzô Abe avait effectué le même voyage pour son premier déplacement du second mandat commencé en 2012. De cette manière, Suga souhaite s’inscrire encore davantage dans la continuité.
Coûteuses funérailles
Le gouvernement et le Parti Libéral Démocrate (PLD) vont organisé conjointement les funérailles de l’ancien premier ministre décédé l’année dernière, Yasuhiro Nakasone, pour une somme totale estimée à 190 millions de yens (1,5 million d’euros). Et cela ne plaît pas à l’opposition, ni aux contribuables, puisque l’État va débourser 96 millions de yens (775 500 euros). Cette somme ne choque pas les principaux acteurs, pour qui l’emprunte considérable de Nakasone sur le pays mérite une telle dépense. De plus, même si le montant est un peu supérieur à celui des funérailles de Ryûtarô Hashimoto et Kiichi Miyazawa en 2006 et 2007, cela peut s’expliquer par la hausse du coût du personnel ainsi que des mesures contre le coronavirus, expliquent des officiels.
Critiques nord-coréennes
La Corée du Nord a critiqué mercredi la visite de l’ancien premier ministre Shinzô Abe au sanctuaire Yasukuni, le 16 septembre dernier. Il s’agit pour Pyongyang « d’une manifestation d’insouciance incitant le Japon à une réinvasion ». Le pays met également en garde Tôkyô contre un retour du militarisme. La visite du sanctuaire, où reposent des criminels de guerre japonais, ravive sans cesse les tensions avec les pays voisins. Mais il s’agissait pour Abe de sa première visite depuis 2013, afin de « faire savoir aux esprits des morts à la guerre » qu’il se retirait.