Dans la revue de presse de ce mardi 20 octobre, nous aborderons : le prêt accordé à l’Indonésie contre le coronavirus, la probable réouverture des frontières entre le Japon et la Chine, et enfin la présentation du nouveau maglev.
Prêt pour l’Indonésie
Pour la seconde étape de son premier déplacement officiel, le premier ministre Yoshihide Suga s’est arrêté en Indonésie. Il y a rencontré le président Joko Widodo à Jakarta. Les deux hommes ont notamment décidé d’un prêt à faible taux d’intérêt de 50 milliards de yens (environ 400 millions d’euros) pour aidé le pays d’Asie du sud-est dans sa lutte contre le coronavirus. Avec 360 000 contaminations confirmées, le pays est le plus touché de la région. Les discussions ont également abordé une reprise des voyages d’affaires entre les deux pays ainsi que des pourparlers de sécurité, dits deux plus deux, avec les ministres de la Défense et des Affaires étrangères.
Reprise avec la Chine
Le Japon et la Chine devraient se mettre d’accord avant la fin du mois pour reprendre les voyages d’affaires, courts et longs séjours. Les deux puissances asiatiques cherchent à relancer leur économie et cela passe par la reprise des séjours pour les hommes d’affaires, les expatriés ou les étudiants. « Le Japon et la Chine sont des voisins extrêmement importants l’un pour l’autre et il y avait de nombreux voyages réciproques avant l’épidémie du coronavirus » a déclaré le secrétaire général du Cabinet Katsunobu Katô. « Il est extrêmement important que les échanges économiques reviennent sur la voie d’un rétablissement grâce à la reprise des voyages » a-t-il ajouté.
Présentation du maglev
La compagnie ferroviaire JR Central a présenté lundi sa dernière version du shinkansen de type maglev, à sustentation magnétique. Le train, qui se ne contente pour l’instant que d’une piste expérimentale dans le département de Yamanashi, pourra transporter ses passagers à plus de 500km/h. Le trajet entre Tôkyô et Ôsaka pourrait donc être bouclé en 1h07 au lieu des 2h25 actuellement. Cependant, il ne devrait pas entrer en service avant 2027, sans compter les nombreux retards pouvant survenir sur un projet si ambitieux.