Dans la revue de presse de ce mercredi 28 octobre, nous aborderons : les vacances de fin d’année et la dissolution de la Chambre des représentants, la hausse des fraudes aux prestations pendant le coronavirus, et enfin les protestations des journalistes contre les Étas-Unis.
Inquiétude pour les élections
Le ministre de la Revitalisation économique, Yasutoshi Nishimura, a appelé les Japonais à prendre des vacances prolongées ou des vacances selon un calendrier échelonné pour la nouvelle année, afin de limiter la propagation du coronavirus. Cependant, cet appel a interpellé des élus du Parti Libéral Démocrate inquiets sur les conséquences que cela pourrait avoir sur le projet de dissolution de la Chambre des représentants. Retarder la dissolution alors que le taux d’approbation du gouvernement est encore haut pourrait jouer en défaveur du premier ministre Yoshihide Suga, en donnant plus de siège à l’opposition.
Hausse des fraudes
De nombreuses fraudes aux prestations ont été enregistrées dans l’Archipel lors de la pandémie de coronavirus. Ces fraudes visent, en particulier, les subventions pour les petites et moyennes entreprises, ainsi que les travailleurs indépendants, dont le revenu mensuel est tombé en dessous de la moitié des revenus enregistrés l’année précédente. Au moins 54 personnes ont été arrêtées dans ce genre d’affaire. Pour lutter contre cela, le ministère de l’Économie a mis en place un sytème permettant aux fraudeurs de rendre l’argent détourné, de leur propre initiative, en les protégeant de toute sanction supplémentaire.
Protestations des journalistes
Les journalistes et l’ensemble du monde de la presse japonaise not protesté contre une mesure prise par le département américain de la Sécurité intérieure. En effet, les représentants des médias étrangers ne pourront plus rester dans le pays aussi longtemps que leur travail l’exige. Au lieu de cela, leur séjour sera limité à 240 jours, avec une possibilité de prolonger une seule fois, en fonction de leurs activités. Environ 160 correspondants japonais, de 14 médias, sont actuellement basés aux États-Unis.