Dans la revue de presse de ce mercredi 11 novembre, nous aborderons : les négociations concernant le coût d’entretien des troupes américaines, le feu vert pour le redémarrage d’une centrale endommagée en 2011, et enfin le procès de Greg Kelly qui continue.
Partage des coûts
Le Japon et les États-Unis ont tenu des négociations à Washington concernant le partage des coûts pour l’entretien des troupes américaines stationnées au Japon. Le pays accueille près de 55 000 militaires américains. Ces négociations doivent servir à préparer le budget de l’année fiscale 2021 et doivent décider d’un accord valide 5 ans, bien que cela risque d’être compliqué avec le changement d’administration prochainement. Le Japon participe à hauteur de 200 milliards de yens (environ 1,6 milliard d’euros) chaque année pour la stationnement du contingent américain, qui interviendrait en cas d’agression contre l’Archipel.
Feu vert
Un réacteur nucléaire, endommagé par le tremblement de terre et le tsunami de mars 2011, a franchi dernière étape avant la remise en marche après avoir obtenu le feu vert des élus locaux. Le réacteur n°2 de la centrale d’Onagawa, située dans le département de Miyagi, est le premier réacteur endommagé par la catastrophe à obtenir l’approbation finale de redémarrer. Les résidents restent inquiets, pensant que l’approbation a été précipitée, notamment en raison des pressions du gouvernement central.
Parole à la défense
Les avocats de l’ancien cadre de Nissan, Greg Kelly, ont commencé à interroger un témoin clé de l’accusation cette semaine. Ils cherchent notamment à montrer que les fausses déclarations des revenus de son supérieur, Carlos Ghosn, ont été imaginées par d’autres chez le constructeur automobile. Ce témoin, Toshiaki Ônuma, était en charge des indemnisations chez Nissan. Et selon lui, Kelly ne savait pas combien Ghosn gagnait et il pourrait laisser penser que l’ordre de brouiller les pistes concernant la rémunération de Ghosn était venu des dirigeants de la firme japonaise.