Dans la revue de presse de ce vendredi 13 novembre, nous aborderons : La montée fulgurante du coronavirus dans le pays, le décès d’un éminent scientifique japonais , et enfin la polémique autour d’une vidéo de « bondage » traditionnel japonais.
Montée flamboyante des cas
Ce vendredi, près de 1705 nouveaux cas positifs à la covid-19 ont été recensé au Japon, dépassant le sommet de la veille, il s’agit d’un nouveau record pour l’Archipel. Selon les experts, le pays traverserait actuellement une troisième vague d’infection, le Premier ministre appelle donc à une vigilante renforcée. Tôkyô reste le point central de cette épidémie et certains hôpitaux auraient commencé à atteindre un nombre maximal de patients en matière de capacités, et craignent un manque de lits. La région d’Hokkaido est également un point sensible au coronavirus. Les autorités auraient donc demandé aux restaurants et bars de raccourcir leurs horaires. Au vu des circonstances, le gouvernement s’interrogerait sur le bien-fondé de maintenir la campagne visant à encourager le tourisme au sein du pays. Au total il y aurait eu 116 000 infections à la covid-19 au Japon et près de 1900 personnes y auraient succombé.
Décès d’un prix Nobel en astrophysique
Le grand scientifique japonais Masatoshi Koshiba est décédé à l’âge de 94 ans. Eminent professeur et colauréat du prix Nobel de physique en 2002, il était connu pour sa contribution pionnière dans le domaine de l’astrophysique notamment en « neutrino astronomie » qui étudie les mécanismes de l’évolution stellaire en observant des particules élémentaires nommer les « neutrinos ». Il aurait fait ressortir ses découvertes grâce à un détecteur souterrain créé par ses soins, nommé le « kamiokande » qui est installé dans la région de Gifu, au centre du Japon.
Bondage japonais
Une performance artistique menée à la Prestigieuse Université de Kyôto ayant pour thème le « bondage japonais » aurait connu une vive polémique. L’Université aurait enregistré une vidéo de « Kinbaku », également nommé « shibari » effectué par des artistes japonais dans le cadre d’une étude sur la transformation de l’art contemporain et la réappropriation de cette pratique. Un spectateur aurait appelé «à se demander si l’université considérait sérieusement la servitude comme un domaine d’étude légitime». L’Université aurait retiré la vidéo et se serait excusée en expliquant la démarche de ce projet.