Dans la revue de presse de ce jeudi 26 novembre, nous aborderons : les supposés paiements frauduleux de l’ex-Premier ministre Abe, la peine de mort requise pour un tueur en série, et enfin les cyber-attaques répétées envers les entreprises de finances japonaises.
Financements cachés de l’ex-Premier Ministre
Suite aux enquêtes révélées par les procureurs de Tôkyô, l’ancien Premier ministre Abe n’aurait pas déclaré les financements de banquets annuels réunissant ses partisans. L’actuel Premier ministre Suga, qui était également secrétaire général du parti sous Abe, aurait été interrogé durant près de 6 heures ce mercredi par des législateurs de l’opposition et il aurait déclaré ne pas vouloir faire de commentaires à ce sujet. Shinzô Abe, quant à lui, contredit les allégations qui lui sont faites. Il s’agirait de déterminer si l’Ex-premier ministre aurait bien payé, avec l’argent de l’État, des hôtels et restaurants à ses collaborateurs lors de ces événements.
Réclamation de peine de mort
Ce jeudi, les procureurs ont requis la peine de mort pour un homme accusé du meurtre de 9 personnes. L’inculpé, un homme de 30 ans résidant près de Tôkyô, aurait notamment commis les meurtres et agressions sexuelles de 8 femmes âgées de 15 à 26 ans, dont les restes ont été retrouvés à son domicile en 2017. Bien que l’homme ait plaidé coupable, la défense a tout de même fait valoir que les victimes auraient accepté d’être tuées. Cette thèse aurait été démentie par les procureurs, les traces de lutte et les témoignages ne corroborant pas avec cette supposition. Le tribunal devrait rendre sa décision finale le 15 décembre.
Cyber-attaques inquiétantes
La société de sécurité « CrowdStrike » se serait attelée à interroger des responsables de la sécurité des données dans des entreprises du monde entier, il s’avérerait qu’au Japon, près de la moitié des institutions et entreprises nationales de finance interrogées auraient subi des attaques impliquant des « ransomware ». Il s’agirait d’un logiciel cryptant les données de l’ordinateur de manière à exiger une rançon. Certaines de ces entreprises se seraient pliées et auraient payé 123 millions de yen (environ 1 million d’euros) en moyenne.