Dans la revue de presse de ce jeudi 01 avril, nous aborderons : le Japon prend des mesures COVID-19 plus strictes pour trois départements, deuxième niveau le plus bas jamais atteint dans le classement des pays pour l’égalité des sexes, ce manga qui a contribué à l’explosion des ventes en 2020.
Ôsaka, Hyôgo, Miyagi au bord de l’état d’urgence
Les départements d’Ôsaka, de Hyôgo et de Miyagi prennent des mesures plus strictes contre la COVID-19, entrant en place dès le 5 avril. Avec 616 nouvelles infections à Ôsaka, dépassant les 475 cas quotidiens de Tôkyô, “ces mesures sont nécessaires pour empêcher la propagation du coronavirus et prévenir la nécessité d’un autre état d’urgence« , a déclaré le Premier ministre Suga. Le gouvernement prévoit des amendes de 200 000 yens (1 500 euros) pour les restaurateurs et barmans qui ne ferment pas leur établissement à 20 heures. Et enfin, le nombre de personnes présentes dans des grands événements tels que les concerts ou les matchs sportifs sera limité à 5 000 personnes.
Le Japon au 120e rang du classement mondial de l’égalité entre les sexes
Le Japon se classe 120e rang sur les 156 pays du Global Gender Gap Report 2020. C’est le Forum économique mondial qui mesure chaque année la disparité entre hommes et femmes dans 14 domaines dont l’économie, la politique, la santé ou l’éducation. L’année dernière, le Japon se situait à la 121e place, le rang le plus bas jamais atteint. S’il a gagné une place depuis, son classement n’en est pas moins alarmant. Classé au dernier rang parmi les pays du G-7, le Japon est 147e sur 156 sur le plan politique et 117e dans le domaine économique. Il se situe à la 92e place dans l’éducation et à la 65e place dans celui de la santé. D’après le Forum économique mondial, il faudrait encore compter 135,6 années pour combler les écarts entre femmes et hommes dans le monde.
Les ventes de mangas dépassent 4,6 milliards d’euros en 2020
Les ventes de mangas ont dépassé les 600 milliards de yens (4,6 milliards d’euros) en 2020, selon l’Institut de recherche pour les publications. Depuis le premier enregistrement des ventes en 1978, c’est la première fois qu’il atteint un chiffre aussi élevé, détrônant les 586,4 milliards de yens de 1995. Les ventes ont augmenté de 4,8 % par rapport à 2019. Le temps resté chez soi pendant le confinement ainsi que l’énorme succès du manga Demon Slayer seraient les facteurs principaux de l’explosion des ventes. En comptant seulement les volumes de Demon Slayer, on compte environ 30 milliards de yens de vente, contribuant ainsi largement à l’expansion du marché du manga.