Dans la revue de presse du jeudi 29 avril, nous aborderons : l’arrivée des passeports vaccinaux afin de voyager, appel à la solidarité collective à l’approche de la Golden Week et Oriental Land pour la première fois en déficit financier.
Introduction des passeports vaccinaux
Nous avons appris de sources gouvernementales que le Japon prévoit d’introduire des « passeports vaccinaux », pour faciliter les voyages internationaux des personnes qui ont été vaccinées contre la COVID-19. Ces passeports devraient se présenter sous la forme d’une application pour smartphone, les voyageurs devant scanner les codes QR dans les aéroports avant d’embarquer ou d’entrer dans le pays. Le gouvernement va de l’avant avec ce plan, dans l’espoir de reprendre les voyages d’affaires qui ont pratiquement cessé pendant la pandémie. « D’autres pays le font, donc le Japon devra l’envisager aussi », a déclaré Tarô Kôno, le ministre chargé des efforts de vaccination du pays, lors d’une session parlementaire mercredi. Kôno s’était auparavant inquiété du fait que l’obligation de certifier la vaccination pourrait entraîner une discrimination à l’encontre des personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas se faire vacciner en raison de réactions allergiques ou d’effets secondaires potentiels. Pour l’instant, il n’est pas prévu que le système soit utilisé au niveau national, par exemple pour réglementer l’entrée dans les restaurants ou les manifestations sportives.
Golden Week sous COVID-19
Les gouverneurs de Tôkyô et de trois départements voisins ont demandé mercredi aux habitants de s’abstenir de voyager vers et depuis la zone métropolitaine, un jour avant le début des vacances de la Golden Week, dans un contexte de quatrième vague d’infections au coronavirus. Lors d’une réunion en ligne, Yuriko Koike, gouverneure de Tôkyô, et ses homologues des départements de Chiba, Kanagawa et Saitama ont également demandé conjointement aux habitants de rester chez eux, de ne pas boire dehors et de ne pas dîner avec des personnes n’appartenant pas à leur famille. Koike a déclaré, lors de la réunion, que la période de vacances de la Golden Week est « un moment décisif pour savoir si nous pouvons arrêter la propagation explosive des infections ». Elle a ajouté que « nous pouvons freiner plus efficacement » la flambée des infections due à la propagation rapide de variants plus contagieux du virus. La capitale est placée depuis dimanche sous le troisième état d’urgence COVID-19, en même temps que trois départements de l’ouest du Japon, dont Ôsaka. Ce département a été la plus durement touché par la flambée, mettant à rude épreuve son système médical, et qui a signalé mercredi un nombre record de 1 260 cas de coronavirus en une seule journée.
Disney resort dans le rouge
Oriental Land, qui exploite Tokyo Disney Resort, est tombé dans le rouge pour la première fois depuis que la société est entrée en bourse en 1996, la fréquentation ayant chuté d’environ 70 % au cours de l’exercice 2020 par rapport à l’année précédente. Tokyo Disney Resort comprend Tokyo Disneyland, Tokyo DisneySea et les hôtels adjacents. Pour tenter de redresser ses résultats, la société a non seulement adopté un système dans lequel le prix des billets varie en fonction de l’affluence attendue dans le parc, mais elle envisage également de faire payer plus cher son fameux Fastpass, qui permet aux détenteurs d’accéder aux attractions populaires avant les autres clients. Les états financiers d’Oriental Land pour l’année fiscale se terminant le 31 mars 2021 ont été publiés mercredi. Ils montrent que la société a enregistré un chiffre d’affaires net en baisse de 63,3% par rapport à l’année précédente, avec une perte nette de 54,1 milliards de yens, contre un bénéfice net de 62,2 milliards de yens lors de l’exercice précédent. Comme Tokyo Disney Resort est situé dans le département de Chiba, il n’a pas été soumis au troisième état d’urgence déclaré au début du mois. Mais si les infections des variants du coronavirus se propagent davantage, le gouvernement local pourrait demander aux installations de divertissement de suspendre leurs activités.