Dans la revue de presse du mardi 28 septembre, nous aborderons : la fin de l’état d’urgence, le tir d’un missile nord-coréen et la protestation contre la justice sud-coréenne.
Fin de l’attente
Le gouvernement japonais a officiellement décidé de lever l’état d’urgence sanitaire couvrant Tôkyô et 18 autres départements. Le quasi-état d’urgence de huit autres départements prendra également fin. Avec la fin de ces mesures jeudi 30 septembre, cela sera la première fois depuis le 4 avril qu’aucun des départements n’est sous contrainte. « Le nombre de nouveaux cas de coronavirus et de patients présentant des symptômes graves a considérablement diminué », a déclaré le Premier ministre japonais Yoshihide Suga pour justifier sa décision.
Nouvelle alerte
Le gouvernement japonais pense que la Corée du Nord aurait effectué un nouveau tir de missile balistique dans la mer du Japon. Peu de temps après le lancement, un diplomate nord-coréen s’est levé pour prendre la parole aux Nations Unies et a appelé les États-Unis à abandonner leur politique hostile contre le pays. L’armée sud-coréenne pense qu’il s’agit d’un missile à courte portée tiré depuis la partie nord du pays. Yoshihide Suga a annoncé que « le gouvernement japonais est en état d’alerte élevé et surveille la situation ».
Décision inédite
Le ministre des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, a indiqué que le Japon avait déposé une protestation auprès de la Corée du Sud, contre une décision de justice dans le pays. En effet, pour la première fois, un tribunal sud-coréen a autorisé la vente d’actifs saisis à une entreprise japonaise, dans le cadre d’une action en dommages et intérêts liée au travail forcé en temps de guerre.