Dans la revue de presse du jeudi 2 décembre, nous aborderons : les compagnies aériennes contre le gouvernement, des masques chirurgicaux à l’abandon et le nouvel an annulé.
Des fêtes de fin d’année compromises par le variant
Afin de limiter la propagation du variant Omicron du coronavirus dans le pays, le gouvernement Japonais s’était adressé aux compagnies aériennes. Lundi, ce dernier leur a demandé de refuser toute nouvelle réservation, et ce jusqu’à la fin de l’année. Septiques, celles-ci ont jugé cette mesure trop radicale. De surcroit, les ressortissants japonais habitants à l’étranger ont par la même occasion exprimé leur insatisfaction. Le gouvernement a donc décidé de revenir sur ses mots en promettant de trouver une solution de contrôle efficace pour permettre aux familles de se retrouver tout en garantissant le fragile équilibre sanitaire du pays.
Des masques entreposés et inutilisés
Le Japon entrepose aujourd’hui des millions de masques chirurgicaux dans un hangar à Tokyo. En effet, ces masques produits au début de la crise sanitaire devaient être distribués dans divers organismes comme les foyers ou les hôpitaux. Cependant, les quantités de masques prévus au début de la pandémie n’étaient pas exactes. Elles ont aussi été faussées par la promotion du masque en tissu. Aujourd’hui, le gouvernement japonais paie l’entreposage d’une quantité faramineuse de masques à prix d’or et cherche des solutions pour les écouler ou les réutiliser rapidement.
Un évènement impérial annulé
Pour la seconde année consécutive, l’évènement traditionnel du nouvel an qui a normalement lieu au Palais Impérial à Tôkyô est annulé. En effet, chaque année, pour fêter le nouvel an le peuple japonais est invité dans la demeure impériale pour recevoir les salutations de l’Empereur et de sa famille. En raison de la crise sanitaire, l’évènement avait déjà été annulé un an plus tôt. Cette fois, les mêmes mesures ont donc été prises par précaution.