Dans la revue de presse du mardi 25 janvier, nous aborderons : le Keidanren qui en appelle au gouvernement, les abus sur les stagiaires techniques et le quasi état d’urgence.
Ouverture des frontières
Le plus grand syndicat patronal du Japon, le Keidanren, a appelé le gouvernement à lever l’interdiction d’entrée des étrangers non-résidents. Cette mesure, qui s’applique à divers degrés depuis l’année dernière, visait à limiter la propagation du virus puis de ses variants, dont omicron. Cependant, le pays est touché, depuis le début de l’année, par une sixième vague, encore plus importante que les autres. Masakazu Tokura, président du conseil d’administration, considère l’interdiction actuelle comme une « politique d’isolement ». Elle empêche les voyages d’affaires et les négociations avec les partenaires étrangers. Même si le syndicat ne remet pas en cause la mesure, dans sa première phase, elle apparait désormais totalement inutile, omicron étant devenu la souche dominante dans le pays.
Problèmes récurrents
Le ministre de la Justice, Yoshihisa Furukawa, a déclaré qu’une entreprise de construction avait reçu un avertissement concernant des allégations d’abus subis par un stagiaire technique vietnamien. Le stagiaire, travaillant à Okayama, dans l’ouest du Japon, a déclaré, lors d’une conférence de presse la semaine dernière, qu’il avait été, au cours des deux dernières années, agressé physiquement et verbalement sur son lieu de travail. Il demande donc des excuses à l’entreprise. L’Organisme pour la formation technique des stagiaires s’est saisi de l’affaire pour punir les éventuelles violations de la loi. Ce programme de stagiaires techniques revient souvent sur le devant de la scène en raison d’abus de la part des employeurs.
Élargissement des mesures
Le panel d’experts de la santé a approuvé le plan du gouvernement visant à étendre les zones où des mesures de quasi-urgence sont en place, afin d’endiguer la propagation du coronavirus et de préserver le système de santé. Les mesures seront en vigueur jusqu’au 20 février, dans un premier temps. Avec l’ajout de 18 départements et le prolongement de la quasi urgence sanitaire à Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima, ce sont maintenant 34 départements sur 47 qui sont concernés.