Dans la revue de presse du jeudi 10 mars, nous aborderons : le nouveau président coréen, le choix de l’énergie et la catastrophe qui tue encore.
Relations avec la Corée du Sud
Le Premier ministre Fumio Kishida a félicité Yoon Suk Yeol pour sa victoire à l’élection présidentielle sud-coréenne, exprimant l’espoir d’améliorer des relations bilatérales tendues. « J’ai l’intention de travailler en étroite collaboration avec le nouveau président pour améliorer les relations entre le Japon et la Corée du Sud » a déclaré Kishida, soulignant qu’une relation saine est cruciale pour la paix et la stabilité du monde. Les différents liés à la guerre, que cela soit le travail forcé ou les femmes de réconfort, enveniment régulièrement les relations entre les deux pays.
Quête énergétique
L’invasion russe a incité les grandes entreprises énergétiques occidentales à suspendre certains projets. Cependant, les responsables japonais semblent réticents à autoriser les entreprises japonaises à leur emboîter le pas, notamment en ce qui concerne les développements en Extrême-Orient russe. Ils citent la nécessité, pour le Japon qui importe la quasi-totalité de son gaz naturel et de son pétrole brut, de maintenir diverses sources d’énergie et de réduire sa dépendance vis-à-vis du Moyen-Orient.
Toujours des victimes
Le nombre de personnes qui se sont suicidées, suite à la triple catastrophe du Tôhoku de 2011, s’élève à 246 personnes. Le nombre de ces suicides était le plus élevé en 2011 avec 55 cas. Bien que la tendance soit à la baisse, une augmentation a été constatée en 2017 et en 2019. Le séisme et le tsunami ont fait 15 900 morts et plus de 2 500 disparus.